Contrat: contrat de projet d’une durĂ©e de 3 ans sur le fondement des articles L.332-24, L.332-25, L.332-26 et L.332-28 du code gĂ©nĂ©ral de la fonction publique. Temps de travail : Ă  dĂ©terminer en fonction de la charte des temps de la juridiction. RĂ©munĂ©ration: - Pour un candidat sans expĂ©rience : 1 646 euros brut par mois - Pour un candidat avec expĂ©rience d’au moins 1 an : 1 L'École est la colonne vertĂ©brale de la RĂ©publique, son berceau et le lieu de construction de son avenir. Elle en partage les dĂ©fis, la force et les promesses. L'annĂ©e scolaire 2020-2021 a vu l'École de la RĂ©publique ĂȘtre, une nouvelle fois, confrontĂ©e Ă  deux crises majeures la crise sanitaire et la menace terroriste, avec l'assassinat par un terroriste islamiste de Samuel Paty, professeur d'histoire-gĂ©ographie. Face Ă  ces Ă©vĂ©nements, l'École de la RĂ©publique a fait la preuve de son unitĂ© et de sa capacitĂ© Ă  rĂ©agir face Ă  l'imprĂ©vu. IncarnĂ©e par chaque personnel de l'Ă©ducation nationale, elle est restĂ©e fidĂšle Ă  sa promesse celle de permettre Ă  chaque enfant, sur tout le territoire, de s'Ă©panouir et de dĂ©ployer toutes ses potentialitĂ©s, pour qu'il soit, Ă  l'Ăąge adulte, un citoyen libre et Ă©clairĂ©, c'est-Ă -dire douĂ© d'esprit critique et conscient de partager une destinĂ©e commune avec le reste de la sociĂ©tĂ© française. Elle a, plus que jamais, transmis Ă  chaque enfant et jeune de notre pays savoirs, compĂ©tences et valeurs. Alors que la situation sanitaire constitue une vĂ©ritable catastrophe Ă©ducative Ă  l'Ă©chelle mondiale, la France fait partie des pays dont les Ă©coles ont Ă©tĂ© le moins fermĂ©es. À chaque fois que des fermetures ont dĂ» ĂȘtre dĂ©cidĂ©es, les Ă©quipes ont mis en place une continuitĂ© pĂ©dagogique pour la poursuite des apprentissages. La sĂ©curitĂ© sanitaire de l'espace scolaire a Ă©tĂ© prĂ©servĂ©e grĂące au respect par tous d'un protocole sanitaire exigeant et par le dĂ©ploiement de la stratĂ©gie Tester, alerter, protĂ©ger ». Nous pouvons donc ĂȘtre fiers de cette rĂ©ussite collective, et je tiens Ă  en remercier chacun et chacune d'entre vous. La rentrĂ©e 2021 devrait intervenir dans des conditions sanitaires plus favorables et permettre de retrouver des modalitĂ©s d'enseignement dans des conditions aussi normales que possible pour tous les Ă©lĂšves et les professeurs. En pratique, sous rĂ©serve de la situation sanitaire locale, les cours devraient reprendre en prĂ©sence pour tous les Ă©lĂšves. Nous devons toutefois continuer Ă  nous prĂ©parer Ă  toutes les Ă©ventualitĂ©s Ă  l'Ă©chelle des politiques acadĂ©miques. Toutes les Ă©coles et tous les Ă©tablissements mettront donc en place un plan de continuitĂ© pĂ©dagogique sur la base des plans dĂ©jĂ  publiĂ©s au niveau national, pour assurer la continuitĂ© des apprentissages dans l'hypothĂšse oĂč la circulation particuliĂšrement active du virus ou toute autre situation obligerait Ă  prendre des mesures ciblĂ©es fermeture ponctuelle ou rĂ©duction de la jauge des Ă©lĂšves accueillis. Ce plan devra comporter un volet organisationnel, un volet pĂ©dagogique et un volet numĂ©rique. L'annĂ©e scolaire 2021-2022 doit nous permettre de consolider quatre dimensions essentielles de notre maison commune » l'École comme lieu d'apprentissage au service de la poursuite de l'Ă©lĂ©vation du niveau gĂ©nĂ©ral ; l'École comme lieu oĂč se construisent le rapport Ă  l'autre et la vie en sociĂ©tĂ©, adossĂ©s aux valeurs de la RĂ©publique et Ă  une culture humaniste ; l'École comme lieu oĂč chacun a sa place, en donnant plus Ă  ceux qui ont moins pour assurer l'Ă©galitĂ© des chances, en veillant Ă  la pleine santĂ© de tous et en parachevant la transformation de l'École inclusive ; l'École comme lieu fondĂ© sur une Ă©quipe Ă©ducative soudĂ©e. Cette affirmation du rĂŽle de l'École de la RĂ©publique est indissociable de la poursuite de la revalorisation du service public de l'Ă©ducation nationale et de ses personnels. Ce sont ainsi 700 millions de crĂ©dits de rĂ©munĂ©ration supplĂ©mentaires qui sont attribuĂ©s en 2022, aprĂšs 400 millions en 2021. Elle peut aussi s'appuyer sur le nouveau pĂ©rimĂštre de notre ministĂšre, qui permet d'articuler les politiques publiques en matiĂšre d'Ă©ducation, de jeunesse et de sports, crĂ©ant des synergies inĂ©dites pour accompagner les diffĂ©rents temps de l'Ă©lĂšve. Ensemble, c'est notre École que nous rebĂątissons, au service de la rĂ©ussite des Ă©lĂšves et de l'unitĂ© de notre sociĂ©tĂ©. 1. L'École de la RĂ©publique, lieu d'apprentissage au service de la poursuite de l'Ă©lĂ©vation du niveau gĂ©nĂ©ral L'objectif premier de l'École est de garantir l'acquisition de savoirs fondamentaux solides pour permettre ensuite aux Ă©lĂšves de choisir la voie qui leur correspond le mieux. C'est pour servir cet objectif que nous avons placĂ©, depuis 2017, l'Ă©cole primaire au cƓur de notre action. Les enquĂȘtes internationales comme nationales avaient en effet montrĂ© une baisse rĂ©guliĂšre des Ă©lĂšves en français, ainsi qu'en mathĂ©matiques depuis 25 ans. L'instruction obligatoire Ă  3 ans, instituĂ©e par la loi Pour une École de la confiance, la prioritĂ© donnĂ©e aux savoirs fondamentaux Ă  l'Ă©cole primaire, adossĂ©e aux Plans français et mathĂ©matiques, et la publication des repĂšres et attendus de progression Ă  destination des professeurs ont d'ores et dĂ©jĂ  permis d'inverser cette tendance et d'engager l'Ă©lĂ©vation du niveau de connaissances et de compĂ©tences des Ă©lĂšves, comme en tĂ©moignent les Ă©valuations d'entrĂ©e en 6e. Enfin, les professeurs comme les inspecteurs ont dĂ©sormais Ă  leur disposition une sĂ©rie de guides thĂ©matiques sur l'apprentissage des fondamentaux, Ă©laborĂ©s en lien avec le Conseil scientifique de l'Ă©ducation nationale, sur lesquels ils peuvent s'appuyer. Ces guides seront d'ailleurs remis Ă  tout nouveau professeur des Ă©coles Ă  compter de la rentrĂ©e 2021. Le contexte sanitaire que notre pays connaĂźt depuis plus d'un an impose de poursuivre le travail remarquable menĂ© par les professeurs autour des axes suivants. Adapter l'acquisition des premiers mois de l'annĂ©e scolaire afin de consolider les apprentissages et de tenir compte des retards induits par la crise sanitaire Lors de la crise sanitaire que nous avons traversĂ©e, tous les Ă©lĂšves n'ont pas Ă©tĂ© confrontĂ©s Ă  la mĂȘme situation certains ont Ă©tĂ© empĂȘchĂ©s, du fait de la Covid, de se rendre en classe pendant plusieurs semaines. D'autres ont Ă©tĂ© une large partie de l'annĂ©e en enseignement hybride, notamment au lycĂ©e, mais aussi au collĂšge. Il est donc indispensable, sans perdre de vue les objectifs d'acquisition, d'adapter les parcours d'apprentissage Ă  la situation objective des Ă©lĂšves. Les Ă©valuations nationales de dĂ©but CP, mi-CP, CE1, 6e, CAP et 2de constituent des points de repĂšres inĂ©dits et permettent, grĂące Ă  quatre annĂ©es de recul, de mieux identifier les forces et les fragilitĂ©s des Ă©lĂšves. AmĂ©liorĂ©es chaque annĂ©e Ă  partir du retour des professeurs, elles constituent un point d'appui pour les Ă©changes avec les parents. Elles sont Ă©galement un appui pĂ©dagogique important pour chaque professeur comme pour les Ă©quipes pĂ©dagogiques, et leurs rĂ©sultats doivent faire l'objet d'un travail d'appropriation collectif Ă  l'Ă©chelle de l'Ă©cole, du collĂšge ou du lycĂ©e. Dans les autres niveaux, des outils de positionnement sont mis Ă  disposition des professeurs afin de les aider Ă  mieux cerner les besoins de leurs Ă©lĂšves. En outre, une attention particuliĂšre devra ĂȘtre accordĂ©e aux annĂ©es charniĂšres les dispositifs Je rentre au CP et Je rentre en 6e, qui ont portĂ© leurs fruits, doivent dĂ©sormais ĂȘtre systĂ©matisĂ©s. Donner la prioritĂ© Ă  la lecture La pĂ©riode du confinement a montrĂ© l'urgence collective de la lecture, que le prĂ©sident de la RĂ©publique a retenue comme grande cause nationale il s'agit d'un enjeu essentiel d'apprentissage, d'enrichissement du vocabulaire, de maĂźtrise de l'orthographe et de la syntaxe, de construction de soi, de rĂ©flexion, de dĂ©veloppement de son imaginaire, d'Ă©panouissement individuel et, in fine, d'Ă©galitĂ© des chances. Or, 50 % des Ă©lĂšves entrent en 6e sans savoir lire de maniĂšre fluide Ă  l'oral. Il nous appartient collectivement de redonner le goĂ»t de la lecture par la lecture d'histoires quotidiennes en maternelle, et l'encouragement de la lecture par les parents Ă  la maison prĂȘts de livres ; par la pratique quotidienne de la lecture orale ou silencieuse systĂ©matique en classe Ă  l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire, notamment avec le Quart d'heure lecture qui doit ĂȘtre instaurĂ© ou dĂ©veloppĂ© partout oĂč c'est possible ; par l'invitation Ă  une pratique rĂ©guliĂšre de la lecture au collĂšge et au lycĂ©e. Le nouveau programme d'enseignement Ă  l'Ă©cole maternelle vise Ă©galement Ă  permettre l'enrichissement du lexique, la premiĂšre structuration de la syntaxe et, par consĂ©quent, de la rĂ©flexion qui lui est associĂ©e. Poursuivre le redressement du niveau en mathĂ©matiques Les enquĂȘtes Timss ont montrĂ© que les Ă©lĂšves français avaient, en 4e, le niveau des Ă©lĂšves de 5e en 1995. Cette situation a eu des rĂ©percussions sur le goĂ»t des Ă©lĂšves pour cette discipline. La mise en Ɠuvre du Plan mathĂ©matiques Ă  l'Ă©cole primaire, dĂšs 2018, puis au collĂšge et au lycĂ©e, complĂ©tĂ©e par la rĂ©forme du lycĂ©e et la consolidation de la spĂ©cialitĂ© mathĂ©matiques, commence Ă  porter ses fruits. Il nous appartient collectivement, en cette nouvelle annĂ©e, de poursuivre cette dynamique en exposant les Ă©lĂšves aux quatre opĂ©rations dĂšs les dĂ©buts de l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire, en valorisant systĂ©matiquement la rĂ©solution de problĂšmes et en cultivant le goĂ»t des mathĂ©matiques par le dĂ©veloppement des labos de maths au collĂšge et au lycĂ©e dans l'esprit du rapport Villani-Torossian. Parachever la rĂ©forme des lycĂ©es Les Ă©lĂšves se sont massivement emparĂ©s de la rĂ©forme du lycĂ©e gĂ©nĂ©ral et technologique, notamment de la possibilitĂ© de choisir des spĂ©cialitĂ©s diffĂ©rentes, comme de la transformation de la voie professionnelle, dont le chef-d'Ɠuvre constitue le point d'orgue valorisant. L'objectif de cette double rĂ©forme est de permettre aux Ă©lĂšves, dotĂ©s de fondements solides acquis Ă  l'Ă©cole primaire et au collĂšge, de choisir une voie d'excellence qui leur convienne. L'annĂ©e 2021-2022 sera donc l'annĂ©e de la consolidation de la rĂ©forme du lycĂ©e gĂ©nĂ©ral et technologique, qui s'enrichira d'une spĂ©cialitĂ© Ă©ducation physique, pratiques et culture sportives. Elle sera aussi l'annĂ©e du parachĂšvement de la transformation de la voie professionnelle, avec la poursuite du dĂ©ploiement des CAP en trois ans et l'Ă©volution du baccalaurĂ©at professionnel. L'extension des familles de mĂ©tiers permet ainsi aux Ă©lĂšves de construire progressivement leurs choix en seconde professionnelle avant de se spĂ©cialiser. La diversitĂ© des mĂ©tiers est prĂ©servĂ©e, et l'excellence de la voie professionnelle, renforcĂ©e. Enfin, en terminale professionnelle, les Ă©tablissements pourront notamment expĂ©rimenter un enseignement de philosophie, permettant d'ouvrir leurs Ă©lĂšves Ă  de nouveaux champs disciplinaires. DĂ©velopper les compĂ©tences numĂ©riques de tous les Ă©lĂšves avec la gĂ©nĂ©ralisation de Pix La maĂźtrise par chaque Ă©lĂšve des compĂ©tences numĂ©riques est aujourd'hui devenue essentielle pour lui permettre d'agir en citoyen Ă©clairĂ©, d'avoir une vie sociale Ă©panouie, comme de s'insĂ©rer professionnellement. Dans cette optique, aprĂšs une adaptation en 2020-2021 rendue nĂ©cessaire par le contexte sanitaire, la gĂ©nĂ©ralisation du dispositif Pix sera reprise en 2021-2022, avec l'organisation - des parcours Pix de rentrĂ©e permettant d'identifier le niveau et les besoins en matiĂšre de compĂ©tences numĂ©riques de tous les Ă©lĂšves de tous les niveaux d'enseignement du cycle 4 et du lycĂ©e ; - de la certification des compĂ©tences numĂ©riques, qui sera obligatoire pour les Ă©lĂšves des classes de 3e, de fin de cycle terminal des lycĂ©es gĂ©nĂ©raux, technologiques ou professionnels et dans l'annĂ©e d'obtention de leur CAP, ainsi que pour les Ă©tudiants en derniĂšre annĂ©e des formations de STS et CPGE dispensĂ©es en lycĂ©e public et privĂ© sous contrat. Inscrire les apprentissages dans une continuitĂ© avec les temps non scolaires Les vacances, notamment l'Ă©tĂ©, constituent un indispensable temps de repos pour les Ă©lĂšves comme pour leurs professeurs. Elles sont aussi une pĂ©riode pendant laquelle les inĂ©galitĂ©s sociales se creusent. La crise sanitaire, qui a contraint de nombreux Ă©lĂšves Ă  rester chez eux pendant les vacances, nous a conduits en 2020 Ă  lancer les Vacances apprenantes. PrĂšs d'un million d'enfants ont ainsi pu bĂ©nĂ©ficier soit de dispositifs scolaires École ouverte, Stages de rĂ©ussite, soit de dispositifs d'accueil accueil scolaire, colonies de vacances dont la dimension pĂ©dagogique a Ă©tĂ© affirmĂ©e. Cette action est dĂ©sormais pĂ©rennisĂ©e, permettant ainsi de conjuguer repos et adaptation des apprentissages et de rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s scolaires. Renforcer l'activitĂ© physique La crise sanitaire a conduit de nombreux jeunes Ă  diminuer leurs activitĂ©s physiques ou Ă  en rĂ©duire la diversitĂ©. Il est cependant essentiel, pour des raisons de santĂ© physique et d'Ă©quilibre personnel, d'encourager les Ă©lĂšves Ă  pratiquer une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre, la perspective des Jeux olympiques de 2024 constituant un facteur de motivation pour de nombreux jeunes. Le regroupement, au sein de notre ministĂšre, de l'Ă©ducation nationale, de la jeunesse et des sports offre des perspectives inĂ©dites. Dans le premier degrĂ©, la mise en place des 30 minutes d'activitĂ© physique quotidienne, qui se dĂ©ploie dans de trĂšs nombreuses Ă©coles, a vocation Ă  ĂȘtre gĂ©nĂ©ralisĂ©e. Dans le second degrĂ©, l'inventivitĂ© remarquable des professeurs d'EPS a permis, en dĂ©pit des contraintes, d'offrir aux Ă©lĂšves une pratique sportive diversifiĂ©e. L'annĂ©e qui s'ouvre devrait permettre de retrouver toutes les potentialitĂ©s des installations sportives, mais aussi de redynamiser les associations sportives coordonnĂ©es par les fĂ©dĂ©rations scolaires. Enfin, la mise en place du Pass'Sport permettra aux jeunes qui le souhaitent de dĂ©velopper leurs aptitudes dans des conditions privilĂ©giĂ©es, permettant ainsi d'Ă©tablir une continuitĂ© dans la vie sportive de l'Ă©lĂšve. L'École de la RĂ©publique tiendra ainsi, aprĂšs plusieurs annĂ©es d'efforts, sa promesse, aussi bien en termes d'acquisitions de savoirs fondamentaux, que d'adaptations aux compĂ©tences exigĂ©es dans le monde contemporain. 2. L'École, lieu oĂč se construit le respect de l'autre, fondĂ© sur les valeurs de la RĂ©publique et une culture humaniste Les Ă©lĂšves font, Ă  l'École de la RĂ©publique, l'expĂ©rience quotidienne de l'Ă©galitĂ©, du respect, de la possibilitĂ© d'ĂȘtre eux-mĂȘmes par l'application d'une rĂšgle commune qui prĂ©serve leur libertĂ© de conscience et celle des autres, leur garantit un Ă©gal enseignement, leur ouvre les mĂȘmes perspectives, les prĂ©pare Ă  exercer les mĂȘmes droits et devoirs. Cette formation d'individus libres, Ă©clairĂ©s, Ă©gaux et fraternels n'est pas dĂ©sincarnĂ©e ou thĂ©orique tout Ă©lĂšve en bĂ©nĂ©ficie chaque jour dans l'espace scolaire comme public. Ceci n'est possible que parce que les professeurs incarnent, font vivre et transmettent les principes et valeurs de la RĂ©publique la libertĂ©, l'Ă©galitĂ© et la fraternitĂ©, ainsi que la laĂŻcitĂ©, qui rend possible le plein dĂ©ploiement des trois autres. Afin que les Ă©quipes disposent des ressources nĂ©cessaires, outre le vademecum sur la laĂŻcitĂ©, Ă©laborĂ© par le Conseil des sages de la laĂŻcitĂ©, un guide sur l'idĂ©e rĂ©publicaine, rassemblant des textes fondamentaux en la matiĂšre, ainsi que des ressources pĂ©dagogiques, seront diffusĂ©s Ă  l'ensemble des Ă©tablissements Ă  la rentrĂ©e. En outre, l'Ă©ducation aux mĂ©dias et Ă  l'information, essentielle pour permettre aux jeunes de devenir des citoyens responsables Ă  l'Ăšre du numĂ©rique et des rĂ©seaux sociaux, sera Ă©galement renforcĂ©e, avec notamment de nouvelles ressources dĂ©veloppĂ©es par le ministĂšre et le Clemi. Au-delĂ  de ces principes, c'est en fait la culture humaniste, fondĂ©e sur l'idĂ©e que chacun doit trouver sa place dans la sociĂ©tĂ©, et par consĂ©quent dans l'École, qui est au cƓur de notre modĂšle de transmission. C'est cette culture humaniste commune, parce qu'elle Ă©lĂšve l'individu et l'affranchit de ses prĂ©jugĂ©s, que l'École de la RĂ©publique promeut. L'Ă©ducation artistique et culturelle et la promotion des langues et cultures de l'AntiquitĂ© sont au cƓur de cette transmission. C'est pour cette raison que, depuis quatre ans, nous distribuons Ă  tous les Ă©lĂšves de CM2, chaque annĂ©e, les Fables de La Fontaine, afin de les accompagner pendant l'Ă©tĂ© et de prĂ©parer leur entrĂ©e au collĂšge, mais aussi de leur permettre, par la dĂ©couverte de ces textes Ă©ternels, qui pourront les marquer pour le reste de leur vie, d'enrichir leur rĂ©flexion et leur sensibilitĂ© poĂ©tique. Cette continuitĂ© Ă©cole-collĂšge par l'Ă©tude de certaines fables sera cette annĂ©e renforcĂ©e. C'est Ă©galement pour cette raison que j'ai dĂ©cidĂ©, Ă  compter de cette rentrĂ©e, de conforter la promotion des langues et cultures de l'AntiquitĂ© en ouvrant l'option français et culture antique en 6e, notamment dans les collĂšges les plus dĂ©favorisĂ©s. C'est enfin autour de cette mĂȘme volontĂ© humaniste que le prĂ©sident de la RĂ©publique a annoncĂ© l'extension du Pass Culture Ă  compter de dĂ©but 2022 Ă  tous les Ă©lĂšves de la 4e Ă  la terminale, Ă  travers une double part, individuelle et collective, destinĂ©e Ă  favoriser leur accĂšs Ă  la culture et Ă  construire leur autonomie en la matiĂšre. Ainsi, pour l'annĂ©e scolaire 2021-2022, les professeurs auront des moyens inĂ©dits pour permettre Ă  leurs Ă©lĂšves de dĂ©velopper leur culture artistique. L'objectif 100 % Ă©ducation artistique et culturelle devrait, grĂące Ă  cette mobilisation sans prĂ©cĂ©dent, ĂȘtre atteint en 2021-2022. Dans cette perspective, chaque Ă©tablissement est invitĂ© Ă  organiser une rentrĂ©e en musique, en s'appuyant sur la chorale de l'Ă©tablissement ou les actions menĂ©es avec des partenaires comme les Orchestres Ă  l'Ă©cole. Placer la rentrĂ©e sous le sceau des arts, et notamment de la musique, offre aux Ă©lĂšves la perspective d'une reprise collective et joyeuse. Le rapport Ă  l'altĂ©ritĂ©, au fondement du contrat social, implique aussi une ouverture sur l'Ă©tranger. En cette annĂ©e marquĂ©e par la prĂ©sidence française de l'Union europĂ©enne, je souhaite donc que l'Europe, son histoire, sa construction et ses valeurs, fassent l'objet d'actions pĂ©dagogiques renforcĂ©es. Cette prĂ©sidence sera aussi l'occasion de nouer des partenariats scolaires avec les pays de l'UE et de promouvoir des actions dans les Ă©coles et les Ă©tablissements pour faire vivre et cĂ©lĂ©brer l'Europe appel Ă  projets PFUE 2022, cĂ©lĂ©brons l'Europe !. Un Guide des possibles accompagnera le dĂ©ploiement de cette annĂ©e scolaire europĂ©enne. Entre dĂ©cembre 2021 et juin 2022, le calendrier sera jalonnĂ© d'Ă©vĂ©nements qui seront aussi l'occasion de mettre en avant au niveau europĂ©en le savoir-faire de notre institution et de ses acteurs de terrain. L'enseignement des langues poursuivra, au mĂȘme titre, sa consolidation dans le cadre du Plan langues mis en place depuis 2018. Avec les collectivitĂ©s territoriales, nous allons notamment encourager la dĂ©couverte des langues dĂšs le premier degrĂ© dans le cadre du Plan mercredi, avec un effort particulier sur les langues rĂ©gionales qui font partie de notre patrimoine culturel vivant. Le respect de l'autre suppose en outre de lutter ensemble, sans rĂ©pit, contre toutes les formes de violences scolaires, de sĂ©paratisme ou de harcĂšlement. Chaque rectorat organise donc un carrĂ© rĂ©galien au sein de ses Ă©quipes pour analyser et agir en matiĂšre de sĂ©curitĂ© et de respect des valeurs de la RĂ©publique. En pratique, les rectorats disposent dĂ©jĂ  d'Ă©quipes constituĂ©es en matiĂšre de lutte contre le harcĂšlement, qui vont connaĂźtre une nouvelle impulsion dans le cadre de la gĂ©nĂ©ralisation du programme Phare ainsi que des Ă©quipes Valeurs de la RĂ©publique, qui devront ĂȘtre renforcĂ©es en tant que de besoin. Les recteurs devront Ă©galement consolider, par une coordination acadĂ©mique renforcĂ©e, le rĂ©seau des Ă©quipes en charge de la prĂ©vention et du suivi des violences scolaires, instaurĂ©es dans les dĂ©partements dans le cadre du Plan de lutte contre les violences scolaires lancĂ© Ă  la rentrĂ©e 2019. Enfin, les rectorats devront Ă©tablir des Ă©quipes pour assurer le contrĂŽle des Ă©tablissements hors contrat, ainsi que des Ă©lĂšves instruits dans la famille. L'ensemble de ces quatre pĂŽles, constitutif du carrĂ© rĂ©galien, sera coordonnĂ© et suivi par un cadre acadĂ©mique placĂ© sous l'autoritĂ© directe du recteur. Enfin, il ne saurait y avoir de respect de l'autre et de tout autre sans l'Ă©ducation au dĂ©veloppement durable, qui permet d'apprĂ©hender la complexitĂ© des grands enjeux contemporains en partant de la transition climatique. À cet effet, depuis 2019, l'action de l'École a changĂ© de nature et d'ampleur, notamment avec la mise en place des Ă©co-dĂ©lĂ©guĂ©s et le dĂ©ploiement d'un rĂ©seau partenarial Ă©tendu. L'Ă©lection des premiers, leur accompagnement et leur implication dans les activitĂ©s des Ă©tablissements doivent ĂȘtre systĂ©matiques au collĂšge et au lycĂ©e, et encouragĂ©s en CM1 et CM2. La structuration du second est une condition majeure de la qualitĂ© et de l'Ă©galitĂ© d'accĂšs Ă  cette Ă©ducation. Les Ă©lĂšves font l'expĂ©rience de ce corpus de principes et de valeurs Ă  travers leur engagement personnel et collectif des Ă©co-dĂ©lĂ©guĂ©s au Service national universel, qui poursuit son dĂ©ploiement, des conseils de vie collĂ©gienne aux conseils de vie lycĂ©enne, cet engagement doit ĂȘtre encouragĂ© et valorisĂ©, parce qu'il constitue un vecteur d'Ă©panouissement et d'unitĂ© collective. 3. L'École, un lieu oĂč chacun a sa place, en donnant plus Ă  ceux qui ont moins pour assurer l'Ă©galitĂ© des chances, en veillant Ă  la pleine santĂ© de tous et en parachevant la rĂ©alisation de l'École inclusive Pour que l'École de la RĂ©publique soit notre maison commune, il faut que chacun y ait sa place, et que la destinĂ©e individuelle de nos Ă©lĂšves ne soit pas subordonnĂ©e Ă  leur lieu de naissance ou de scolarisation. La promesse rĂ©publicaine exige de notre part que nous poursuivions sur la voie de la rĂ©duction des inĂ©galitĂ©s et du dĂ©ploiement d'une rĂ©elle Ă©galitĂ© des chances. Depuis 2017, beaucoup a Ă©tĂ© fait en la matiĂšre au service de l'Ă©galitĂ© des chances, aussi bien en Ă©ducation prioritaire, qui fait pour la premiĂšre fois l'objet d'un secrĂ©tariat d'État dĂ©diĂ©, que dans les territoires ruraux le dĂ©doublement des CP et CE1 en REP et REP+ s'Ă©tend dĂ©sormais aux grandes sections, avec une nouvelle accĂ©lĂ©ration en cette rentrĂ©e, tandis qu'ailleurs, les mĂȘmes classes seront, d'ici 2022 et sur tout le territoire, limitĂ©es Ă  24 Ă©lĂšves. L'accompagnement scolaire a Ă©galement Ă©tĂ© renforcĂ©, notamment au collĂšge, avec le dispositif Devoirs faits, qui s'est enrichi d'une nouvelle dimension avec le dĂ©veloppement des Devoirs faits Ă  la maison, permettant notamment aux jeunes des milieux ruraux de bĂ©nĂ©ficier d'une aide aux devoirs Ă  distance lorsque les transports scolaires ne leur permettent pas de rester au collĂšge. Un collĂ©gien sur trois, et prĂšs d'un sur deux en Ă©ducation prioritaire, en bĂ©nĂ©ficie. ParallĂšlement, les conditions d'apprentissage ont Ă©galement Ă©tĂ© amĂ©liorĂ©es, avec la distribution de petits dĂ©jeuners dans les Ă©coles dĂ©favorisĂ©es, qui va connaĂźtre une accĂ©lĂ©ration Ă  la rentrĂ©e, l'ouverture d'Internats d'excellence 1 500 nouvelles places d'ici la rentrĂ©e 2022 et la revalorisation des bourses. Enfin, l'ensemble des dispositifs trouvent une consolidation particuliĂšre dans les CitĂ©s Ă©ducatives, qui convoquent des moyens inĂ©dits dans le cadre d'une gouvernance renouvelĂ©e, autour du chef d'Ă©tablissement, et associant l'ensemble des acteurs Ă©ducation nationale, Agence nationale de la cohĂ©sion territoriale, autres services de l'État, collectivitĂ©s territoriales, associations. Ce sont dĂ©sormais 126 CitĂ©s Ă©ducatives qui bĂ©nĂ©ficient Ă  plus de 700 000 enfants et jeunes ĂągĂ©s de 0 Ă  24 ans, soit un tiers des jeunes qui vivent dans les quartiers concernĂ©s. Leur dĂ©ploiement se poursuivra en 2022 pour atteindre 200 CitĂ©s Ă©ducatives sur toute la France. Ces mesures, si elles ont fait la preuve de leur efficacitĂ©, ne suffisent cependant pas. Il nous faut renforcer la mixitĂ© sociale des Ă©tablissements pour permettre Ă  nos Ă©lĂšves de faire l'expĂ©rience de leur communautĂ© de destin. C'est pourquoi j'ai dĂ©cidĂ© de renforcer la mixitĂ© sociale des Ă©tablissements les plus favorisĂ©s, en priorisant les dĂ©rogations au titre des demandes de bourses, notamment Ă  destination des lycĂ©es les plus favorisĂ©s, et en dĂ©veloppant la multi-sectorisation des collĂšges et des lycĂ©es. ParallĂšlement, nous poursuivrons une politique volontariste d'attractivitĂ© des Ă©tablissements les moins favorisĂ©s. L'accueil de tous les Ă©lĂšves implique Ă©galement que notre École soit rĂ©ellement inclusive. En quelques annĂ©es, un chemin considĂ©rable a Ă©tĂ© parcouru, et l'École de la RĂ©publique a su, une nouvelle fois, se transformer au service de ses Ă©lĂšves, avec plus de 380 000 enfants en situation de handicap accueillis et plus de 100 000 accompagnants d'Ă©lĂšves en situation de handicap AESH dĂ©sormais recrutĂ©s. Nous pouvons ĂȘtre fiers d'avoir fait Ă©merger un vĂ©ritable service public de l'École inclusive. Ce service public sera consolidĂ© Ă  la rentrĂ©e 2021 avec l'achĂšvement du dĂ©ploiement des pĂŽles inclusifs d'accompagnement localisĂ©s Pial sur 100 % du territoire et la poursuite de la revalorisation des conditions d'exercice des AESH. Une attention particuliĂšre devra ĂȘtre portĂ©e Ă  la relation avec les familles, avec la mise en place systĂ©matique d'Ă©changes avec les parents Ă  l'occasion d'une nouvelle scolarisation, afin que la communautĂ© Ă©ducative soit pleinement consciente des besoins de l'enfant. Enfin, l'École se doit de veiller et de contribuer Ă  la santĂ© physique et psychique des Ă©lĂšves, grĂące Ă  l'investissement des professionnels de santĂ© scolaire, des psychologues de l'Ă©ducation nationale, mais aussi des assistants sociaux. L'action de l'Ă©ducation nationale en la matiĂšre devra se concentrer notamment sur trois dimensions d'une part, la rĂ©alisation des visites mĂ©dicales obligatoires, afin de mieux dĂ©tecter et prĂ©venir les violences Ă  caractĂšre sexuel ; d'autre part, l'accompagnement et le soutien aux Ă©lĂšves dont la santĂ© psychique a Ă©tĂ© fragilisĂ©e par la crise sanitaire et ses consĂ©quences ; enfin, la rĂ©alisation de l'École promotrice de santĂ©. Cette derniĂšre dimension est essentielle, en ce qu'elle permet une approche globale de l'ensemble des actions menĂ©es au profit de la santĂ© et du bien-ĂȘtre des Ă©lĂšves conseil, visites mĂ©dicales, Ă©ducation Ă  l'alimentation, etc. 4. L'École, un lieu fondĂ© sur un collectif soudĂ© L'École tient ses promesses. Mais elle ne les tient que grĂące aux femmes et aux hommes qui la fondent, lui dĂ©dient leur vie professionnelle et s'y investissent avec passion pour la rĂ©ussite de leurs Ă©lĂšves. Chaque Français et Française a Ă©tĂ© reconnaissant Ă  l'École et Ă  ses membres d'avoir su relever le dĂ©fi de la crise sanitaire, d'avoir permis la continuitĂ© des apprentissages et l'accueil des Ă©lĂšves dans des conditions sanitaires optimales. Cette rĂ©ussite, la France la doit Ă  tous les personnels qui participent au service public de l'enseignement. Je voudrais, une nouvelle fois, en remercier chacun d'entre vous au nom de tous nos concitoyens. Nous avons tenu grĂące Ă  la soliditĂ© de nos liens et Ă  l'unitĂ© des Ă©quipes Ă©ducatives. C'est pourquoi, dans le droit fil des 12 engagements du Grenelle de l'Ă©ducation, je souhaite que cette unitĂ© collective puisse ĂȘtre valorisĂ©e et renforcĂ©e, Ă  la fois en termes d'accompagnement, avec notamment la mise en place d'une rĂ©elle politique d'action culturelle et sociale, et en termes de formation, avec l'adaptation de notre offre et le dĂ©veloppement de la formation entre pairs, dont les Plans mathĂ©matiques et français ont montrĂ© la richesse. Je souhaite Ă©galement que les projets d'Ă©cole ou d'Ă©tablissement soient revitalisĂ©s, dans un contexte global de simplification de leurs modalitĂ©s de pilotage. Le projet d'Ă©cole ou d'Ă©tablissement offre la possibilitĂ© de fĂ©dĂ©rer les Ă©lĂšves et la communautĂ© Ă©ducative autour d'enjeux communs et d'inscrire l'action de l'Ă©cole dans le territoire. Enfin, l'annĂ©e 2021-2022 verra une nouvelle consolidation du rĂŽle et des conditions d'exercice des directeurs et directrices d'Ă©cole. Plus de 600 Ă©quivalents temps plein seront consacrĂ©s Ă  l'augmentation des dĂ©charges, dont le respect devra ĂȘtre garanti, leur autonomie sera renforcĂ©e, notamment pour le pilotage des 108 heures, et de nouveaux travaux dans le cadre du Grenelle de l'Ă©ducation permettront de mieux reconnaĂźtre leurs missions. Au travers du Grenelle de l'Ă©ducation, c'est l'attention Ă  chacun qui est consacrĂ©e par la personnalisation des parcours et la prise en compte de chaque situation particuliĂšre grĂące au dialogue et Ă  l'esprit d'Ă©quipe. Telles sont les orientations pour cette nouvelle rentrĂ©e, pour que chacun, Ă©lĂšve comme professeur, s'Ă©panouisse Ă  l'abri de notre maison commune. La RĂ©publique se consolide et prend toute sa force d'abord et avant tout par l'École. Le ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports,Jean-Michel Blanquer MARIAGEAU CONSULAT a. Les conditions de compĂ©tence du consul gĂ©nĂ©ral pour cĂ©lĂ©brer un mariage : Le consul gĂ©nĂ©ral est compĂ©tent pour cĂ©lĂ©brer un mariage au consulat : - si les deux futurs Ă©poux sont français,et si aucun d'entre eux ne dĂ©tient la nationalitĂ© du pays de cĂ©lĂ©bration du mariage ; - si l'un d'entre eux au moins est rĂ©sident dans la circonscription ou y est ArrivĂ© le 1er septembre 2021, le nouveau procureur de la RĂ©publique de Rouen Seine-Maritime, FrĂ©dĂ©ric Teillet succĂšde Ă  Pascal Prache. Rencontre. Par Manon Loubet PubliĂ© le 9 Sep 21 Ă  1628 FrĂ©dĂ©ric Teillet est le nouveau procureur de la RĂ©publique de Rouen Seine-Maritime. ©JBM/76actuIl vient tout juste de prendre ses fonctions Ă  Rouen Seine-Maritime. Le 1er septembre 2021, un nouveau procureur de la RĂ©publique s’est installĂ© au palais de s’agit de FrĂ©dĂ©ric Teillet, 48 ans, un homme de droit qui arrive de Douai Nord, oĂč il Ă©tait dĂ©jĂ  procureur de la RĂ©publique. Celui qui succĂšde Ă  Pascal Prache, l’ancien procureur de Rouen, connaĂźt dĂ©jĂ  bien la lutte contre les rĂ©seaux de criminalitĂ© roumainsOriginaire de la rĂ©gion parisienne, il a fait ses premiĂšres armes en tant que substitut du procureur de la RĂ©publique au tribunal de grande instance de Caen. J’ai ensuite Ă©tĂ© substitut Ă  Saint-Malo, puis vice-procureur Ă  Rennes. J’aime bien l’ouest de la France », ce magistrat s’est employĂ© Ă  lutter contre les rĂ©seaux de criminalitĂ© roumains qui s’étendent jusqu’en France. FrĂ©dĂ©ric Teillet a ƓuvrĂ© pendant quatre ans en tant que magistrat sectoriel auprĂšs du ministĂšre de la Justice roumain, directement Ă  Bucarest, en Roumanie. Environnement, stupĂ©fiants, violences conjugales
De retour en France, FrĂ©dĂ©ric Teillet est restĂ© six ans Ă  Douai avant de venir dĂ©poser ses valises Ă  Rouen. Mon prĂ©dĂ©cesseur m’a indiquĂ© que Rouen Ă©tait une belle ville, trĂšs agrĂ©able, vivante culturellement », indique le nouveau procureur, qui a Ă  cƓur de prendre en charge les problĂ©matiques de son territoire, notamment l’environnement. Avec toutes les installations classĂ©es le long de la Seine, l’affaire de l’incendie Lubrizol mais aussi le fait que Rouen ait la compĂ©tence environnementale au niveau rĂ©gional pour les contentieux dans ce domaine, ce sont des sujets qui m’occuperont. »À cela s’ajoute les problĂ©matiques des stupĂ©fiants, des violences urbaines auxquelles Rouen n’est pas l’un des arrondissements les plus exposĂ©s, mais il ne faudrait pas que cela progresse » et bien sĂ»r, des violences conjugales, un sujet d’ampleur en ce moment sur ActuCet article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre 76actu dans l’espace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute l’actualitĂ© de vos villes et marques favorites.
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Laformation des conciliateurs de justice est dispensĂ©e par l’école nationale de la magistrature (ENM) et par les associations de conciliateurs de justice (ACA), au niveau des cours d’appel ou au sein des tribunaux, a pour but de rĂ©pondre aux interrogations des conciliateurs sur le fonctionnement de la justice en gĂ©nĂ©ral et de la conciliation en particulier.
Le 28 septembre 1958, les Français votent par rĂ©fĂ©rendum pour une nouvelle Constitution. Par leur vote, ils entĂ©rinent le retour du gĂ©nĂ©ral Charles de Gaulle au pouvoir, avec l'espoir d'en finir avec l'instabilitĂ© ministĂ©rielle caractĂ©ristique de la IVe RĂ©publique et surtout la guerre d'AlgĂ©rie... Celle-ci allait pourtant durer quatre longues annĂ©es supplĂ©mentaires avant de se terminer sur une rupture douloureuse.  ConfĂ©rence de presse du GĂ©nĂ©ral De Gaulle Ă  Matignon, source INA Une Constitution sur mesure Fortement inspirĂ© par le gĂ©nĂ©ral de Gaulle, le projet de Constitution est rĂ©digĂ© en deux mois par un ComitĂ© consultatif constitutionnel de 39 membres, sous l'autoritĂ© de Michel DebrĂ©, garde des sceaux. Il est approuvĂ© par prĂšs de 80% des votants mĂ©tropolitains avec 15% d'abstentions. Le mĂȘme jour, les possessions françaises d'outre-mer les colonies approuvent Ă©galement par rĂ©fĂ©rendum leur intĂ©gration dans une CommunautĂ© française, prĂ©alable Ă  leur indĂ©pendance. Seule, la GuinĂ©e rejette la CommunautĂ©. Elle devient ipso facto indĂ©pendante abandonnĂ©e du jour au lendemain par les administrateurs français, l'ancienne colonie va sombrer dans l'anarchie et l'horreur sous la fĂ©rule de SĂ©kou TourĂ©. ConformĂ©ment Ă  la nouvelle Constitution, un collĂšge Ă©lectoral composĂ© des parlementaires et d'autres Ă©lus se rĂ©unit le 21 dĂ©cembre et, sans surprise, Ă©lit Charles de Gaulle Ă  la prĂ©sidence de la RĂ©publique. Le nouveau prĂ©sident est investi officiellement dans ses fonctions par son prĂ©dĂ©cesseur, RenĂ© Coty, le 8 janvier de l'annĂ©e suivante. Il nomme aussitĂŽt le fidĂšle Michel DebrĂ© au poste de Premier ministre. De ce jour date la naissance de la Ve RĂ©publique. EntĂȘtement gaullien La nouvelle Constitution met fin Ă  l'instabilitĂ© gouvernementale qui caractĂ©risait le rĂ©gime de la IVe RĂ©publique, issu de la LibĂ©ration. Au moins en apparence, elle fait de la Ve RĂ©publique naissante un rĂ©gime semi-prĂ©sidentiel. La nouvelle Constitution confie le pouvoir lĂ©gislatif Ă  deux chambres, l'AssemblĂ©e nationale et le SĂ©nat qui, ensemble, composent le Parlement. Le prĂ©sident nomme le Premier ministre et, sur proposition de celui-ci, les autres membres du gouvernement. Le Premier ministre doit engager sa responsabilitĂ© devant l'AssemblĂ©e nationale. Lorsque celle-ci la lui refuse par une motion de censure ou en d'autres circonstances qui le justifient, le prĂ©sident est en droit de dissoudre l'AssemblĂ©e nationale il ne peut renouveler la dissolution dans l'annĂ©e qui suit. ‱ Le prĂ©sident peut prendre l'initiative d'un rĂ©fĂ©rendum concernant l'organisation des pouvoirs publics. ‱ En vertu de l'article 16, il peut mĂȘme exercer tous les pouvoirs lorsque les institutions de la RĂ©publique, l'indĂ©pendance de la nation, l'intĂ©gritĂ© du territoire » sont menacĂ©s. Un Conseil constitutionnel de 9 membres, sorte de Cour suprĂȘme Ă  l'amĂ©ricaine, est garant de la constitutionnalitĂ© des lois. Notons que la Constitution ne dit rien du mode d'Ă©lection des dĂ©putĂ©s. Le gĂ©nĂ©ral de Gaulle avait ouvertement rejetĂ© la proposition de Michel DebrĂ© de graver dans le texte le principe de l'Ă©lection au suffrage uninominal majoritaire Ă  deux tours. Il avait considĂ©rĂ© que le mode d'Ă©lection scrutin majoritaire uninominal ou scrutin de liste Ă  la proportionnelle devait pouvoir ĂȘtre adaptĂ© aux circonstances. PubliĂ© ou mis Ă  jour le 2018-11-27 095014
AuprĂšsde chaque tribunal judiciaire, le ministĂšre public intervient dans les procĂ©dures civiles, obligatoirement dans certains cas, facultativement dans d’autres, pour demander l’application de la loi et veiller au respect des intĂ©rĂȘts gĂ©nĂ©raux de la sociĂ©tĂ©. Il est reprĂ©sentĂ© par le procureur de la RĂ©publique et ses substituts, qui forment le parquet du
DĂ©finitions de la lettreA Abrogation fait de mettre fin, pour l'avenir, Ă  une rĂšgle gĂ©nĂ©rale ou Ă  une mesure individuelle. Acquiescement aux faits si, malgrĂ© une mise en demeure adressĂ©e par la juridiction, une partie ne produit pas de mĂ©moire en dĂ©fense,, le juge considĂšre qu’elle a admis les faits tels qu’ils sont prĂ©sentĂ©s dans la requĂȘte. Le juge vĂ©rifie nĂ©anmoins que cette version des faits prĂ©sentĂ©s dans la requĂȘte n’est pas contredite par les piĂšces du dossier et confronte les faits aux rĂšgles de droit. L’acquiescement aux faits d’une partie n’implique pas nĂ©cessairement que le juge donne raison Ă  l’autre partie. Acte rĂ©glementaire Ă  la diffĂ©rence des actes administratifs "individuels", qui s'adressent Ă  des destinataires identifiables, les actes rĂ©glementaires ont une portĂ©e gĂ©nĂ©rale et impersonnelle et visent ou concernent des catĂ©gories envisagĂ©es abstraitement et dans leur ensemble. Aide juridictionnelle possibilitĂ© offerte aux personnes Ă  faibles revenus de bĂ©nĂ©ficier d’une prise en charge totale ou partielle par l’État de leurs frais de justice honoraires d'avocat notamment selon le niveau des ressources dont elles disposent. Amende pour recours abusif lorsque le juge considĂšre que le requĂ©rant a dĂ©posĂ© un recours de façon abusive c'est-Ă -dire sans cause rĂ©elle ou sĂ©rieuse, ou en sachant sa requĂȘte manifestement mal fondĂ©e, il peut le condamner Ă  payer une amende d'un maximum de 10 000€. Amicus curiae personne dont la compĂ©tence ou les connaissances peuvent Ă©clairer les juges sur la solution Ă  donner au litige. Cette personne est invitĂ©e par les juges Ă  produire des observations d’ordre gĂ©nĂ©ral sur certains points, sans avoir accĂšs aux piĂšces du dossier. Son avis est consignĂ© par Ă©crit, puis communiquĂ© aux parties. L’amicus curiae n’est ni rĂ©munĂ©rĂ©, ni indemnisĂ©. Annulation anĂ©antissement de l'acte par le juge. L'acte est alors censĂ© n'avoir jamais existĂ© et ne peut en principe produire aucun effet. Le juge peut dĂ©cider, en cas de nĂ©cessitĂ©, de donner Ă  l'annulation un effet diffĂ©rĂ© dans le temps. Appel possibilitĂ© pour une partie de faire rejuger l'affaire par la juridiction supĂ©rieure si elle n’a pas obtenu, en tout ou partie, satisfaction devant un tribunal administratif ou une autre juridiction de premier ressort. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, c’est la cour administrative d’appel dont dĂ©pend le tribunal administratif qui a rendu le jugement contestĂ© qui est compĂ©tente. Dans certains cas particuliers, l’appel doit ĂȘtre portĂ© devant le Conseil d'État. Appel incident si une partie qui n’a pas obtenu satisfaction devant le juge en premier ressort forme un appel dit principal, la partie en dĂ©fense peut elle aussi former un appel dit incident si le jugement de premier ressort ne lui avait pas donnĂ© entiĂšrement satisfaction. Cet appel incident formĂ© en rĂ©action Ă  l’appel principal peut ĂȘtre dirigĂ© contre l’auteur de cet appel principal l’appelant ou contre d’autres parties en dĂ©fense. ArrĂȘt dĂ©cision rendue par une cour administrative d'appel. Pour le Conseil d'État, le terme employĂ© est celui de dĂ©cision ». ArrĂȘtĂ© acte Ă©manant d'une autoritĂ© administrative autre que le PrĂ©sident de la RĂ©publique ou le Premier ministre ministre, prĂ©fet, maire. AssemblĂ©e du contentieux l'AssemblĂ©e du contentieux est une des formations solennelles du Conseil d’État, oĂč sont jugĂ©es les affaires qui prĂ©sentent une importance remarquable. Astreinte lorsque le juge prononce une injonction, c'est-Ă -dire oblige l'administration Ă  prendre certaines normes pour exĂ©cuter sa dĂ©cision, il peut prononcer une astreinte c'est-Ă -dire prĂ©voir que l'administration devra verser une somme d'argent en cas de retard d'exĂ©cution. Audience publique sĂ©ance publique Ă  laquelle sont convoquĂ©es les parties et leurs avocats lorsqu’elles sont reprĂ©sentĂ©es. Durant l’audience publique, le rapporteur prĂ©sente briĂšvement l’affaire. Puis, le rapporteur public prononce ses conclusions sauf s’il en a Ă©tĂ© dispensĂ© par le prĂ©sident de la formation de jugement. La parole est ensuite donnĂ©e aux parties ou Ă  leurs avocats qui peuvent prĂ©senter des observations orales. AutoritĂ© de chose jugĂ©e lorsqu’un jugement est prononcĂ©, on dit qu’il acquiert l’autoritĂ© de la chose jugĂ©e. Cette autoritĂ© fait obstacle Ă  la mĂ©connaissance ou la contestation de ce qu’il juge. Avis consultatif Le Conseil d'État peut ou doit ĂȘtre consultĂ© par le Gouvernement sur ses projets de textes. Son avis est obligatoire sur les projets de loi et d'ordonnance avant qu'ils ne soient soumis au Conseil des ministres, et sur certains projets de dĂ©cret, certaines grandes opĂ©rations d'Ă©quipement
.. A l'issue de son examen, le Conseil d'État propose un texte amendĂ© au Gouvernement qui peut le suivre, ou non. Avis contentieux article L. 113-1 du code de justice administrative La procĂ©dure d’avis contentieux permet Ă  un tribunal administratif ou Ă  une cour administrative d’appel de transmettre au Conseil d’Etat une question de droit nouvelle posĂ©e dans une requĂȘte. Cette question doit prĂ©senter une difficultĂ© sĂ©rieuse et ĂȘtre posĂ©e dans de nombreux litiges. Le Conseil d’Etat examine alors la question dans un dĂ©lai de trois mois. DĂ©finitions de la lettreC CapacitĂ© pour agir aptitude Ă  dĂ©poser un recours devant un tribunal, reconnue Ă  toute personne physique ou morale y ayant un intĂ©rĂȘt. Pour une personne privĂ©e, il faut ĂȘtre majeur et ne pas ĂȘtre sous tutelle. Cassation le recours en cassation devant le Conseil d'État, juridiction suprĂȘme de l’ordre administratif, n'est pas destinĂ© Ă  faire juger une nouvelle fois la totalitĂ© de l'affaire. Seuls un vice de forme, un vice de procĂ©dure, une erreur de droit ou une violation de la loi commis par les juges du fond c'est-Ă -dire du tribunal administratif ou de la cour administrative d’appel peuvent ĂȘtre invoquĂ©s devant le juge de cassation. En revanche, les apprĂ©ciations de fait sauf dĂ©naturation ne peuvent plus ĂȘtre discutĂ©es. Chambre les tribunaux administratifs et cours administratives d’appel sont organisĂ©s en chambres. Elles peuvent ĂȘtre spĂ©cialisĂ©es dans une ou plusieurs matiĂšres. Une chambre est composĂ©e d’un prĂ©sident, d’un prĂ©sident assesseur dans les cours administratives d’appel, d’un rapporteur public et de deux ou trois rapporteurs. Au Conseil d’État, les anciennes sous-sections » de la Section du contentieux sont dĂ©sormais appelĂ©es chambres ». Chacune est composĂ©e d’un prĂ©sident, de deux prĂ©sidents assesseurs, de deux rapporteurs publics et de cinq Ă  dix rapporteurs. Chambre jugeant seule la chambre jugeant seule juge des affaires ne posant pas de difficultĂ©s particuliĂšres et, en particulier, rejette les pourvois en cassation qui ne sont pas admis. La formation de jugement est composĂ©e du prĂ©sident de la chambre chargĂ©e de l'affaire, de l'un de ses deux assesseurs et du rapporteur article R122-10 du code de justice administrative. La chambre jugeant seule ne peut dĂ©libĂ©rer que si au moins trois membres ayant voix dĂ©libĂ©rative sont prĂ©sents article R122-14 du code de justice administrative. Le rapporteur public expose la solution qui lui paraĂźt devoir ĂȘtre adoptĂ©e, mais ne prend pas part Ă  la dĂ©libĂ©ration. Chambres rĂ©unies les chambres rĂ©unies jugent des affaires prĂ©sentant une difficultĂ© juridique particuliĂšre. La formation de chambres rĂ©unies » correspond Ă  deux chambres, dont l'une a instruit l'affaire considĂ©rĂ©e comme de difficultĂ© moyenne et qui la juge avec l'appoint de certains membres d'une autre, sous la prĂ©sidence de l'un des trois prĂ©sidents-adjoints de la section du contentieux, voire du prĂ©sident de cette section. ClĂŽture de l'instruction fin de l’instruction et du dĂ©bat contradictoire entre les parties. La clĂŽture de l’instruction intervient Ă  l’initiative du juge ou automatiquement Ă  une date fixĂ©e par le code de justice administrative. Les mĂ©moires produits aprĂšs cette date ne sont en principe pas pris en compte par la formation de jugement, qui considĂšre que l’affaire est en Ă©tat d’ĂȘtre jugĂ©e. Code recueil d'un ensemble de lois et de dĂ©crets dans une matiĂšre dĂ©terminĂ©e ; par exemple, code du travail, code de l'urbanisme... Code de justice administrative recueil des lois et dĂ©crets relatifs Ă  l'organisation et au fonctionnement de la juridiction administrative. CompĂ©tence - en parlant d'une autoritĂ© administrative aptitude lĂ©gale Ă  prendre certains actes juridiques, dans un ensemble de matiĂšres dĂ©terminĂ©es, une circonscription territoriale donnĂ©e, et pendant la pĂ©riode allant de sa nomination Ă  la fin de ses fonctions ; - en parlant d'une juridiction la question de la compĂ©tence consiste Ă  se demander de quelle catĂ©gorie de juridiction relĂšve un litige juge judiciaire litiges relatifs Ă  l'Ă©tat civil, aux titres de propriĂ©tĂ©, aux accidents causĂ©s par des vĂ©hicules..., ou juge administratif montant des impĂŽts directs, rĂ©gularitĂ© des Ă©lections municipales,... ; puis Ă  dĂ©terminer la juridiction qui, au sein de l'ordre juridictionnel compĂ©tent, doit ĂȘtre saisie en fonction de la matiĂšre et du lieu. CompĂ©tence liĂ©e une autoritĂ© administrative est en situation de compĂ©tence liĂ©e lorsqu’elle est obligĂ©e de prendre une dĂ©cision prĂ©cise si elle constate que certaines conditions sont remplies. Elle n’a alors aucun pouvoir d’apprĂ©ciation. Conclusions 1. les conclusions d’une requĂȘte ou d’un mĂ©moire dĂ©signent ce que le justiciable, qu’il soit demandeur ou dĂ©fendeur, sollicite du juge administratif par exemple, annulation d'une dĂ©cision, condamnation d’une personne publique au versement d’une indemnitĂ©, remboursement des frais de procĂ©dure, rejet de la requĂȘte. 2. les conclusions du rapporteur public sont l’exposĂ© lors de l’audience par ce magistrat des Ă©lĂ©ments de l’affaire et de la solution qu’il propose en toute indĂ©pendance Ă  la formation de jugement. Dans certains contentieux, le rapporteur public peut ĂȘtre dispensĂ©, Ă  sa demande, de prononcer lors de l’audience ses conclusions. Conseil d'État le Conseil d’Etat est la juridiction suprĂȘme de l'ordre administratif. Principalement juge de cassation des dĂ©cisions de justice rendues par les cours administratives d’appel, les tribunaux administratifs et les juridictions administratives spĂ©cialisĂ©es, le Conseil d’Etat est Ă©galement juge d’appel et juge de premier ressort dans certaines matiĂšres. En plus de ces attributions contentieuses, il exerce un rĂŽle de conseil juridique du Gouvernement il est obligatoirement consultĂ© au cours de l’élaboration des projets de loi et de certains projets de dĂ©cret les dĂ©crets en Conseil d’Etat ». Il peut Ă©galement ĂȘtre saisi par le Parlement, pour donner un avis juridique sur une proposition de loi Cour administrative d'appel juridiction statuant en principe sur les appels dirigĂ©s contre les jugements rendus par les tribunaux administratifs. Dans certaines matiĂšres, cette juridiction est saisie directement en premier ressort. Il y a huit cours administratives d'appel Bordeaux, Douai, Lyon, Marseille, Nancy, Nantes, Paris, Versailles. Cour de cassation juridiction placĂ©e au sommet de la hiĂ©rarchie des juridictions civiles et pĂ©nales de l'ordre judiciaire. DĂ©finitions de la lettreD DĂ©charge effacement d’une dette par le juge, notamment en matiĂšre fiscale. DĂ©cision les dĂ©cisions » dĂ©signent les jugements rendus par le Conseil d’Etat. Au sens large, les dĂ©cisions juridictionnelles ou dĂ©cisions de justice dĂ©signent tout jugement. DĂ©cision prĂ©alable en principe, on ne peut former un recours que contre une dĂ©cision. Ainsi, si l'on veut obtenir l'indemnisation d'un dommage, il faut d'abord s'adresser Ă  l'administration. Ce n'est qu'en cas de refus qu'il sera possible de soumettre le litige au juge administratif. DĂ©cret acte administratif signĂ© par le PrĂ©sident de la RĂ©publique ou le Premier ministre. On distingue les dĂ©crets individuels nominations... et les dĂ©crets rĂ©glementaires. Dans la hiĂ©rarchie des normes juridiques, au sommet de laquelle se trouve la Constitution, les dĂ©crets occupent une place infĂ©rieure aux traitĂ©s, aux lois et aux principes gĂ©nĂ©raux du droit mais supĂ©rieure aux arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels, prĂ©fectoraux, municipaux DĂ©cret en Conseil d'État dĂ©cret pris aprĂšs consultation obligatoire du Conseil d'État par le gouvernement sur son projet de dĂ©cret. DĂ©fendeur dans un procĂšs devant une juridiction administrative, le dĂ©fendeur est l'adversaire du requĂ©rant. DĂ©fĂ©rĂ© prĂ©fectoral recours par lequel le prĂ©fet demande au tribunal administratif d'annuler, pour cause d'illĂ©galitĂ©, certaines dĂ©cisions des collectivitĂ©s locales commune, dĂ©partement, rĂ©gion... DĂ©lai de recours contentieux PĂ©riode pendant laquelle peut ĂȘtre prĂ©sentĂ©e au juge une requĂȘte en annulation d'un acte ou une demande d'indemnisation. En principe, la requĂȘte doit ĂȘtre enregistrĂ©e au greffe de la juridiction dans un dĂ©lai de deux mois Ă  partir de la publication ou de la notification de la dĂ©cision contestĂ©e DĂ©libĂ©rĂ© phase du jugement d’une affaire. Le dĂ©libĂ©rĂ© a lieu aprĂšs l’audience publique, il est secret. Les membres de la formation de jugement dĂ©battent alors de l’affaire et prennent une dĂ©cision sur la solution Ă  y donner. Le rapporteur public n’y participe pas. DĂ©pens part des frais engendrĂ©s par le procĂšs frais d'expertise notamment normalement supportĂ©s par la partie perdante. Les honoraires d'avocat ne sont pas compris dans les dĂ©pens voir frais exposĂ©s non compris dans les dĂ©pens. DĂ©sistement le requĂ©rant peut toujours se dĂ©sister, c'est-Ă -dire renoncer Ă  son recours avant que la juridiction ne se prononce. Il le fait par exemple quand il a obtenu satisfaction, en tout ou partie, de l’administration avant le jugement, ou quand l’affaire ne prĂ©sente plus d’intĂ©rĂȘt pour lui. DĂ©tournement de pouvoir illĂ©galitĂ© consistant, pour une autoritĂ© administrative, Ă  mettre en Ɠuvre l'un de ses pouvoirs dans un but autre que celui pour lequel il lui a Ă©tĂ© confiĂ© en poursuivant par exemple un intĂ©rĂȘt purement personnel, ou un but exclusivement financier. Directive droit de l'Union europĂ©enne dans le but d'harmoniser les lĂ©gislations en vigueur dans les diffĂ©rents États membres de l'Union europĂ©enne, les institutions de l'Union peuvent prendre des directives par lesquelles elles fixent aux États des rĂ©sultats Ă  atteindre, dans un dĂ©lai dĂ©terminĂ©, mais en leur laissant le choix des formes et des moyens. Dispositif partie finale d’une dĂ©cision de justice, qui vient Ă  la suite de l’exposĂ© des motifs et statue sur les demandes dont le juge est saisi par exemple, annulation de la dĂ©cision attaquĂ©e, rejet du recours, charge des dĂ©pens. Le dispositif est prĂ©sentĂ© sous la forme d’articles. Dommage demander la rĂ©paration d'un dommage, c'est rĂ©clamer l'indemnisation financiĂšre d'un accident, d'une nuisance causĂ©s par l'activitĂ© administrative ou des consĂ©quences d'une dĂ©cision administrative illĂ©gale. DĂ©finitions de la lettreE Effet dĂ©volutif de l'appel obligation, pour le juge d’appel, de rĂ©examiner l’ensemble du litige lorsqu’il n’annule pas le jugement de premiĂšre instance pour un vice de forme ou de procĂ©dure. Si le juge d’appel estime que les motifs du jugement du tribunal administratif sont erronĂ©s, il rĂ©examine les autres moyens qui avaient Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s devant le tribunal administratif. Erreur manifeste d'apprĂ©ciation une dĂ©cision est entachĂ©e d'une erreur manifeste d'apprĂ©ciation lorsque l'administration s'est trompĂ©e grossiĂšrement dans l'apprĂ©ciation des faits qui ont motivĂ© sa dĂ©cision. Ester en justice participer Ă  une instance en justice en tant que requĂ©rant, dĂ©fendeur ou intervenant. Evocation pouvoir du juge d’appel de statuer directement sur le litige, tel que prĂ©sentĂ© devant le tribunal administratif, lorsqu’il annule le jugement du tribunal administratif en raison d’un vice de forme ou de procĂ©dure. Exception d'illĂ©galitĂ© moyen soulevĂ© par une des parties qui consiste Ă  mettre en avant l'illĂ©galitĂ© de l'acte administratif sur le fondement duquel a Ă©tĂ© pris l'acte attaquĂ©. ExcĂšs de pouvoir recours dans lequel il est demandĂ© au juge d’annuler un acte administratif en raison de son illĂ©galitĂ©, pour l’avenir mais Ă©galement pour le passĂ© par exemple, incompĂ©tence de l’auteur de l’acte, violation de la loi. ExĂ©cution du jugement les jugements et arrĂȘts des juridictions s'imposent aux parties, qui doivent les exĂ©cuter. Il est possible de demander au juge d'ordonner Ă  l'administration qu'elle exĂ©cute le jugement dans un certain dĂ©lai, sous astreinte le cas Ă©chĂ©ant. Expertise mesure ordonnĂ©e par le juge qui consiste Ă  demander l'avis d'un expert sur des Ă©lĂ©ments techniques par exemple mĂ©dicales, gĂ©ologiques, d’ingĂ©nierie. Le rapport de l’expert aide le juge Ă  apprĂ©cier, par exemple, la part de responsabilitĂ© de chaque partie, le montant de chacun des prĂ©judices subis, etc. Ce rapport est transmis par l’expert Ă  la juridiction, qui le communique aux parties, afin qu’elles puissent en prendre connaissance et en dĂ©battre. DĂ©finitions de la lettreF Fin de non-recevoir moyen de dĂ©fense consistant Ă  soutenir que la requĂȘte prĂ©sentĂ©e au juge est irrecevable. Forclusion irrecevabilitĂ© Ă  saisir le juge au-delĂ  de l'expiration du dĂ©lai de recours contentieux. Frais exposĂ©s et non compris dans les dĂ©pens article L. 761-1 du code de justice administrative frais de justice autres que les frais d’expertise et d’enquĂȘte appelĂ©s les dĂ©pens, voir dĂ©f.. Il s’agit essentiellement des honoraires d’avocats. A l’issue du procĂšs, la partie perdante peut ĂȘtre tenue de rembourser les frais non compris dans les dĂ©pens qu’une autre partie a exposĂ©s. DĂ©finitions de la lettreG Greffe dans une juridiction, ensemble des agents qui sont chargĂ©s de la rĂ©ception et de l’enregistrement des requĂȘtes, qui assistent les magistrats dans la conduite de l’instruction, qui organisent les audiences et qui notifient les dĂ©cisions de justice. Grief 1. une dĂ©cision faisant grief est une dĂ©cision qui a un impact sur la situation juridique d'une personne et qui peut en consĂ©quence ĂȘtre contestĂ©e devant le juge. A titre de contre-exemple, un avis donnĂ© par une commission consultative ne fait pas grief et ne peut pas ĂȘtre attaquĂ© seule la dĂ©cision prise par l'administration en se fondant sur cet avis pourra l’ĂȘtre. 2. dans le contentieux Ă©lectoral, le terme grief » est synonyme de moyen. Il dĂ©signe les arguments juridiques mis en avant pour demander l’annulation des rĂ©sultats d’une Ă©lection. DĂ©finitions de la lettreI IncompĂ©tence 1. une dĂ©cision administrative est entachĂ©e d’incompĂ©tence lorsque l’autoritĂ© qui l’a adoptĂ©e n’avait pas le pouvoir de la prendre. 2. le juge administratif peut se dĂ©clarer incompĂ©tent pour examiner une affaire lorsque celle-ci ne devait pas ĂȘtre prĂ©sentĂ©e devant une juridiction de l’ordre administratif mais devant une juridiction de l’ordre judiciaire par exemple tribunal d’instance, tribunal de police
. Injonction ordre adressĂ© par le juge Ă  l’administration afin qu’elle prenne les dispositions nĂ©cessaires Ă  l’exĂ©cution d’une dĂ©cision de justice. Cet ordre peut consister Ă  obliger l’administration Ă  prendre une mesure dans un sens dĂ©terminĂ© ou bien Ă  la contraindre Ă  procĂ©der Ă  un nouvel examen d’une demande. Instance succession des actes de procĂ©dure allant du dĂ©pĂŽt de la requĂȘte jusqu'au moment oĂč le jugement est rendu. Instruction phase de la procĂ©dure qui dĂ©bute par la communication de la requĂȘte au dĂ©fendeur par la juridiction. GrĂące aux Ă©changes de mĂ©moires Ă©crits contradictoires entre les parties et aux mesures qui peuvent ĂȘtre ordonnĂ©es par le juge par exemple demande de piĂšces, expertise, l’instruction a pour objet de mettre l’affaire en Ă©tat d’ĂȘtre jugĂ©e. Cette phase est secrĂšte et prend fin lors de la clĂŽture de l’instruction voir ClĂŽture de l’instruction IntĂ©rĂȘt Ă  agir pour saisir le juge d'un recours en annulation, un requĂ©rant doit justifier d'un intĂ©rĂȘt pour agir l'acte qu'il conteste doit l'affecter de façon suffisamment directe et certaine. Intervention fait pour une personne de se joindre spontanĂ©ment Ă  une procĂ©dure en cours devant le juge sans l’avoir initiĂ©e et sans y ĂȘtre appelĂ©e par le juge. En gĂ©nĂ©ral, l’intervention a pour objectif d’appuyer la position du requĂ©rant intervention en demande ou celle du dĂ©fendeur intervention en dĂ©fense. IrrecevabilitĂ© une requĂȘte est irrecevable si elle ne respecte pas les rĂšgles de la procĂ©dure contentieuse par exemple, dĂ©pĂŽt de la requĂȘte dans un dĂ©lai prĂ©cis, exposĂ© de conclusions et moyens, intĂ©rĂȘt pour agir. Dans ce cas, sauf rĂ©gularisation de l’irrecevabilitĂ© quand elle est possible, la requĂȘte doit ĂȘtre rejetĂ©e par le juge. DĂ©finitions de la lettreJ Jonction fait de statuer par une seule dĂ©cision sur plusieurs requĂȘtes. Judiciaire juridiction les juridictions de l'ordre judiciaire jugent d'une part, les affaires pĂ©nales, et d'autre part, les litiges entre les particuliers mettant en jeu les rĂšgles du droit civil droit de la famille, du droit du travail, du droit commercial... . Elles relĂšvent du contrĂŽle de la Cour de cassation. Jugement dĂ©cision rendue par un tribunal administratif. Par extension, le mot jugement » peut ĂȘtre employĂ© comme un synonyme de dĂ©cision de justice ». Jugement avant dire droit jugement intervenant au cours de la procĂ©dure, notamment pour ordonner une mesure provisoire ou une mesure d'instruction, avant qu'intervienne le jugement final sur la requĂȘte. Juridiction institution par exemple, tribunal, cour chargĂ©e de juger au nom du peuple français. Jurisprudence ensemble des dĂ©cisions de justice qui interprĂštent, prĂ©cisent le sens des textes de droit, et le cas Ă©chĂ©ant, complĂštent les lois et les rĂšglements. DĂ©finitions de la lettreL Lecture du jugement date Ă  laquelle le jugement est "lu", c'est-Ă -dire rendu public par le juge. LĂ©galitĂ© externe rĂšgles de compĂ©tence, de forme et de procĂ©dure que doit respecter une dĂ©cision administrative pour ĂȘtre lĂ©gale. LĂ©galitĂ© interne conditions de fond que doit respecter une dĂ©cision administrative pour ĂȘtre lĂ©gale. Litige dĂ©saccord sur un fait ou un droit donnant lieu Ă  un procĂšs. DĂ©finitions de la lettreM MĂ©moire document par lequel une partie demandeur ou dĂ©fendeur prĂ©sente ses conclusions ce qu’elle demande au juge et les arguments de droit et de fait qui les appuient. Motifs Ă©lĂ©ments de droit et de fait sur lesquels est fondĂ©e une dĂ©cision administrative ou la solution retenue par une dĂ©cision de justice. Motivation exposĂ© des motifs d’une dĂ©cision administrative ou d’une dĂ©cision de justice. Une dĂ©cision de justice comporte obligatoirement une motivation. Moyen d'ordre public moyen que le juge a l’obligation d’examiner, mĂȘme s’il n’a pas Ă©tĂ© invoquĂ© par les parties par exemple, le moyen tirĂ© de l’incompĂ©tence de l’auteur de la dĂ©cision administrative attaquĂ©e. Moyen inopĂ©rant moyen invoquĂ© par une partie mais qui n’a aucune consĂ©quence sur la solution Ă  apporter au litige par exemple, un moyen fondĂ© sur la mĂ©connaissance d’un texte non applicable Ă  la situation du requĂ©rant. Moyens pour convaincre le juge que ses demandes sont fondĂ©es, raisons argumentĂ©es en droit et/ou en fait, invoquĂ©es par chaque partie dans son ou ses mĂ©moires par exemple, incompĂ©tence du signataire de l’acte, mĂ©connaissance d’une disposition lĂ©gislative ou rĂ©glementaire. DĂ©finitions de la lettreN Non-lieu si le recours a perdu son utilitĂ©, le juge le constate en prononçant un non-lieu Ă  statuer. Cette situation se produit notamment lorsque l’administration a donnĂ© satisfaction au requĂ©rant en cours de procĂ©dure. Note en dĂ©libĂ©rĂ© observations Ă©crites que les parties peuvent transmettre Ă  la formation de jugement aprĂšs la tenue de l’audience lorsque l’affaire a Ă©tĂ© mise en dĂ©libĂ©rĂ© et que la dĂ©cision de justice n’a pas encore Ă©tĂ© rendue. Notification 1. fait pour l’administration de communiquer une dĂ©cision Ă  la personne directement concernĂ©e. La date de notification marque le point de dĂ©part du dĂ©lai de recours, durant lequel cette personne peut contester la dĂ©cision. 2. fait de communiquer une dĂ©cision de justice aux parties au procĂšs. Le dernier article du dispositif de la dĂ©cision de justice prĂ©cise les personnes auxquelles cette dĂ©cision est notifiĂ©e. La date de notification fait courir le dĂ©lai de recours contre cette dĂ©cision. N’est pas fondĂ© Ă  se plaindre expression utilisĂ©e par le juge d’appel lorsqu’il confirme la solution du juge de premiĂšre instance sur un fondement diffĂ©rent DĂ©finitions de la lettreO Ordonnance 1. dĂ©cision de justice prise par un seul juge sans audience par exemple, une ordonnance constatant l’irrecevabilitĂ© de la requĂȘte ou par le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s. 2. le terme d’ordonnance dĂ©signe Ă©galement certaines mesures d’instruction par exemple, ordonnance de clĂŽture d’instruction. Ordre de juridiction les juridictions sont groupĂ©es dans deux ordres ordre judiciaire contentieux civil et pĂ©nal, ordre administratif contentieux administratifs. Les conflits de compĂ©tence entre les deux ordres de juridictions sont rĂ©glĂ©s par le Tribunal des conflits. DĂ©finitions de la lettreP Parties ce sont le les requĂ©rants, le les dĂ©fendeurs, et dans certains cas les tiers intĂ©ressĂ©s par le litige. Pendante se dit d'une affaire portĂ©e devant une juridiction et non encore tranchĂ©e. Plein contentieux ou contentieux de pleine juridiction dans les matiĂšres qui relĂšvent du plein contentieux, le requĂ©rant peut obtenir du juge autre chose ou davantage que l'annulation d’une dĂ©cision administrative. Le juge peut, par exemple, annuler ou valider un acte administratif mais Ă©galement le rĂ©former modifier voire lui en substituer un nouveau. Il peut aussi condamner l’administration Ă  des dommages et intĂ©rĂȘts indemnitĂ©s. Le contentieux de pleine juridiction recouvre des recours d’une trĂšs grande variĂ©tĂ© contentieux contractuel, contentieux de la responsabilitĂ©, contentieux fiscal, contentieux Ă©lectoral
 Pourvoi nom donnĂ© au recours formĂ© devant le Conseil d'État, afin d'obtenir la cassation d'une dĂ©cision de justice rendue en dernier ressort dans la majoritĂ© des cas par une cour administrative d’appel. PrĂ©judice tort causĂ© par une activitĂ© ou une dĂ©cision. Les prĂ©judices peuvent ĂȘtre essentiellement matĂ©riels perte de revenu..., corporels invaliditĂ©... ou moraux perte d'un ĂȘtre cher.... On parle aussi de dommage. Prescription dĂ©lai dont l'expiration modifie une situation juridique prescription quadriennale par exemple pour les dettes des personnes publiques. ProcĂ©dure d'admission des pourvois en cassation procĂ©dure prĂ©alable qui permet de dĂ©terminer si un pourvoi en cassation prĂ©sentĂ© devant le Conseil d’Etat est, ou non, admis Ă  ĂȘtre jugĂ©. Pour cet examen prĂ©alable, la procĂ©dure n’est pas contradictoire le Conseil d’Etat examine uniquement le pourvoi prĂ©sentĂ© par le requĂ©rant. Si ce pourvoi est irrecevable ou ne contient aucun moyen sĂ©rieux, il peut faire l’objet d’une dĂ©cision de non-admission, qui contient des motifs trĂšs brefs et met fin au procĂšs. Si, Ă  l’inverse, le pourvoi est admis en cassation, il est alors communiquĂ© au dĂ©fendeur dans le cadre de l’instruction contradictoire et fera l’objet d’une dĂ©cision motivĂ©e. Protestation nom donnĂ© au recours dirigĂ© contre les rĂ©sultats d’une Ă©lection. DĂ©finitions de la lettreQ Question prĂ©judicielle procĂ©dure qui permet au juge de transmettre une question Ă©chappant Ă  sa compĂ©tence et posant une difficultĂ© sĂ©rieuse Ă  la juridiction compĂ©tente et de sursoir Ă  statuer dans l’attente de sa rĂ©ponse par exemple, lorsque le juge administratif transmet au juge judiciaire une question portant sur la nationalitĂ© du requĂ©rant. Lorsque la question pose une difficultĂ© sĂ©rieuse portant sur l’interprĂ©tation ou la validitĂ© d’un acte de l’Union europĂ©enne, elle est transmise Ă  la Cour de justice de l’Union europĂ©enne. Question prioritaire de constitutionnalitĂ© QPC procĂ©dure prĂ©vue par l'article 61-1 de la Constitution, par laquelle tout justiciable peut soutenir Ă  l'occasion d'un procĂšs, qu’une loi porte atteinte aux droits et libertĂ©s que la Constitution garantit. Lorsqu’une QPC est soulevĂ©e devant un tribunal administratif ou une cour administrative d’appel, celle-ci est transmise au Conseil d’État dans les meilleurs dĂ©lais, si les conditions lĂ©gales sont remplies. Dans un dĂ©lai de trois mois, le Conseil d’État procĂšde alors Ă  un second examen de cette question. Il la transmet au Conseil constitutionnel si la loi contestĂ©e est applicable au litige, si elle n’a pas dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e conforme Ă  la Constitution et si la question est nouvelle ou prĂ©sente un caractĂšre sĂ©rieux. A l’occasion d’un litige portĂ© devant lui, le Conseil d’Etat peut aussi ĂȘtre directement saisi d’une telle question. DĂ©finitions de la lettreR Rapporteur magistrat chargĂ© de l’instruction de l’affaire. Il Ă©tudie l’affaire et la met en Ă©tat d’ĂȘtre jugĂ©e en prenant ou proposant les mesures d’instruction nĂ©cessaires par exemple, communication de mĂ©moire, demande de piĂšces, expertise. Lors de l’audience, c’est le rapporteur qui prĂ©sente briĂšvement le litige. Il prend part au dĂ©libĂ©rĂ© et Ă  la rĂ©daction du jugement. Rapporteur public magistrat chargĂ© de faire connaĂźtre, en toute indĂ©pendance, son apprĂ©ciation de l’affaire et de proposer la solution qu’il retiendrait Ă  la formation de jugement. Il prononce ses conclusions au cours de l’audience publique, sauf dispense voir Conclusions. Ayant pris position publiquement, il ne participe pas au dĂ©libĂ©rĂ©. Ses conclusions peuvent ĂȘtre ou non suivies par la formation de jugement. Recevable se dit d'une requĂȘte prĂ©sentĂ©e conformĂ©ment aux rĂšgles de la procĂ©dure contentieuse, notamment de dĂ©lais. Recours 1. recours administratif demande faite Ă  l’administration de revenir sur sa dĂ©cision. Il peut s’agir d’un recours gracieux, adressĂ© Ă  l’autoritĂ© qui a pris la dĂ©cision, ou bien d’un recours hiĂ©rarchique, adressĂ© au supĂ©rieur. Dans certains cas, ce recours est obligatoire avant la saisine du juge. 2. recours contentieux action en justice par laquelle un requĂ©rant demande, par exemple, l’annulation d’une dĂ©cision administrative ou la condamnation d’une personne publique Ă  rĂ©parer un prĂ©judice. Ce terme dĂ©signe aussi la demande d’annulation ou de rĂ©formation d’une dĂ©cision juridictionnelle par exemple, recours en appel. Recours en apprĂ©ciation de lĂ©galitĂ© recours visant Ă  obtenir du juge administratif, non pas l'annulation d'un acte, mais la simple dĂ©claration de son illĂ©galitĂ©. Il s'agit d'un recours exercĂ© Ă  l'occasion d'une instance devant le juge judiciaire, lorsque celui-ci, confrontĂ© Ă  la question de la lĂ©galitĂ© d'un acte administratif, sursoit Ă  statuer jusqu'Ă  ce que la juridiction administrative se soit prononcĂ©e. Recours gracieux recours administratif prĂ©sentĂ© Ă  l'autoritĂ© qui a pris l'acte que l'on conteste. Recours hiĂ©rarchique recours administratif prĂ©sentĂ© au supĂ©rieur hiĂ©rarchique de l'autoritĂ© qui a pris l'acte que l'on conteste. Recours pour excĂšs de pouvoir recours ayant pour objet de demander au juge l'annulation d'un acte administratif considĂ©rĂ© comme illĂ©gal. Recours prĂ©alable avant de saisir le juge, il est possible et parfois obligatoire de commencer par adresser une rĂ©clamation Ă  l'auteur de la dĂ©cision contestĂ©e recours gracieux ou Ă  son supĂ©rieur recours hiĂ©rarchique pour lui demander de retirer sa dĂ©cision ou d'attribuer une indemnitĂ©. RĂ©fĂ©rĂ© procĂ©dure permettant Ă  un justiciable d’obtenir rapidement des mesures provisoires. RĂ©fĂ©rĂ© constat procĂ©dure visant Ă  faire ordonner par le juge la constatation, par un expert, d'une situation de fait susceptible de donner lieu Ă  un litige, afin notamment de sauvegarder en temps utile des Ă©lĂ©ments de preuve. RĂ©fĂ©rĂ© instruction procĂ©dure d'urgence permettant au juge d'ordonner toutes mesures d'instruction utiles en vue de la solution du litige. RĂ©fĂ©rĂ© libertĂ© la procĂ©dure du rĂ©fĂ©rĂ© libertĂ©, prĂ©vue par l’article L. 521-2 du code de justice administrative, permet au juge d’ordonner, dans un trĂšs bref dĂ©lai en principe 48 h, toutes mesures nĂ©cessaires Ă  la sauvegarde d'une libertĂ© fondamentale Ă  laquelle une administration aurait portĂ©, dans l'exercice d'un de ses pouvoirs, une atteinte grave et manifestement illĂ©gale. Pour obtenir satisfaction, le requĂ©rant doit justifier d’une situation d’urgence qui nĂ©cessite que le juge intervienne dans les quarante-huit heures. RĂ©fĂ©rĂ© provision procĂ©dure d'urgence permettant aux crĂ©anciers d'obtenir une avance sur la somme qui leur est due lorsque cette dette n'est pas sĂ©rieusement contestable. RĂ©fĂ©rĂ© suspension procĂ©dure qui permet Ă  un justiciable d’obtenir dans un bref dĂ©lai la suspension d’un acte administratif, en attendant que le juge se prononce dĂ©finitivement sur sa lĂ©galitĂ©, lorsque deux conditions sont rĂ©unies simultanĂ©ment il faut qu’il y ait une situation d’urgence justifiant la suspension et qu’il y ait un doute sĂ©rieux sur la lĂ©galitĂ© de la dĂ©cision administrative contestĂ©e. RĂ©gularisation acte de procĂ©dure accompli par une partie en temps utile durant l’instance, qui a pour effet de rendre recevable son recours ou ses Ă©critures par exemple, lorsque le requĂ©rant n’a pas produit la dĂ©cision qu’il attaque, il rĂ©gularise son recours en la versant au dossier. RequĂ©rant personne qui s'adresse au tribunal pour lui soumettre un litige. RequĂȘte document par lequel un justiciable saisit une juridiction d’un recours contentieux. Retrait acte par lequel l’administration dĂ©cide de faire disparaĂźtre pour l’avenir comme pour le passĂ© une dĂ©cision qu’elle a prise. Cette dĂ©cision est alors supposĂ©e n'avoir jamais existĂ©. RĂŽle liste des affaires inscrites Ă  l'audience, en vue d’ĂȘtre jugĂ©es. Elle est affichĂ©e dans les locaux de la juridiction. DĂ©finitions de la lettreS Sans qu'il soit besoin de ... formule employĂ©e par le juge lorsqu’il n’est pas nĂ©cessaire de trancher certaines questions ou de rĂ©pondre Ă  certains moyens pour trancher le litige par exemple, lorsque le juge peut annuler la dĂ©cision attaquĂ©e en ne retenant qu’un seul des moyens. Section du contentieux Substitution de base lĂ©gale lorsque le fondement juridique base lĂ©gale de la dĂ©cision attaquĂ©e est erronĂ©, mais que la mĂȘme dĂ©cision aurait pu ĂȘtre prise sur un autre fondement juridique, le juge peut le substituer Ă  celui que l’administration avait initialement retenu. Le juge ne peut toutefois procĂ©der Ă  cette substitution que si elle ne prive le requĂ©rant d’aucune garantie. Substitution de motifs lorsque l’administration constate que les motifs de sa dĂ©cision ne permettent pas de la justifier lĂ©galement, elle peut demander au juge de leur substituer un autre motif. Sursis Ă  statuer report du jugement d’une affaire jusqu’à un Ă©vĂ©nement dĂ©terminĂ© par exemple, la rĂ©ponse Ă  une question prĂ©judicielle, la remise d’un rapport d’expertise. DĂ©finitions de la lettreT Tribunal administratif juridiction, distincte des tribunaux judiciaires, chargĂ©e de rĂ©soudre les conflits mettant en cause un acte ou une dĂ©cision de l'administration. Tribunal des conflits composĂ©e paritairement de membres de Conseil d'État et de la Cour de cassation, cette juridiction est chargĂ©e principalement de trancher les conflits de compĂ©tence qui surviennent entre les deux ordres de juridiction. Il peut s'agir de "conflits positifs" lorsque le prĂ©fet conteste la compĂ©tence d'un tribunal de l'ordre judiciaire pour juger d'une affaire dont ce dernier est saisi ou de "conflits nĂ©gatifs" lorsque deux ordres de juridiction se sont successivement dĂ©clarĂ©s incompĂ©tents pour juger d'une affaire ou, depuis 1960, lorsque le deuxiĂšme ordre saisi Ă©prouve des doutes sur sa compĂ©tence. DĂ©finitions de la lettreV Visas premiĂšre partie d’une dĂ©cision juridictionnelle, qui rĂ©sume la procĂ©dure en prĂ©sentant notamment l’ensemble des mĂ©moires produits par les parties, ce qu’elles demandent Ă  la juridiction et les moyens qu’elles invoquent. Les visas recensent ensuite les textes sur lesquels le juge s’appuie pour rendre sa dĂ©cision. Voie de fait il y a voie de fait de la part de l'administration lorsqu'elle procĂšde irrĂ©guliĂšrement Ă  l'exĂ©cution forcĂ©e d'une dĂ©cision et que cela porte atteinte Ă  la libertĂ© individuelle ou aboutit Ă  une privation de propriĂ©tĂ©. Il y a Ă©galement voie de fait lorsque l'administration prend une dĂ©cision qui a le mĂȘme effet et ne se rattache Ă  aucun de ses pouvoirs. En cas de voied e fait, seul le juge judiciaire est compĂ©tent. Voies de recours actions permettant un nouvel examen d'une dĂ©cision, par l'administration elle-mĂȘme ou par un tribunal voir appel, cassation.
JeanAugustin ERNOUF (1753-1827) gĂ©nĂ©ral de la RĂ©volution et de l'Empire. L.S., Q.G. de Sarrelibre 30 germinal II (19 avril 1794), au CenDesneuillers « accusateur public au tribunal rĂ©volutionnaire Ă  Arras » ; 2 pages in-fol., en-tĂȘte Le Chef de l'État-Major de l'ArmĂ©e de la Moselle. RĂ©cit des derniĂšres victoires de l'armĂ©e de Moselle commandĂ©e par Jourdan, dont Codycross est un jeu mobile dont l'objectif est de trouver tous les mots d'une grille. Pour cela, vous ne disposez que des dĂ©finitions de chaque mot. Certaines lettres peuvent parfois ĂȘtre prĂ©sentes pour le mot Ă  deviner. Sur Astuces-Jeux, nous vous proposons de dĂ©couvrir la solution complĂšte de Codycross. Voici le mot Ă  trouver pour la dĂ©finition "Au tribunal, il est gĂ©nĂ©ral ou de la RĂ©publique" groupe 68 – grille n°1 procureur Une fois ce nouveau mot devinĂ©, vous pouvez retrouver la solution des autres mots se trouvant dans la mĂȘme grille en cliquant ici. Sinon, vous pouvez vous rendre sur la page sommaire de Codycross pour retrouver la solution complĂšte du jeu. 👍

Rencontre Nathalie Becache, nouvelle « patronne » du parquet gĂ©nĂ©ral de la cour d’appel de Rouen (tribunaux de Seine-Maritime et de

Nom, PrĂ©nom Adresse, Ă  Lieu, le Date Monsieur le Procureur de la RĂ©publique du Tribunal de Grande Instance de .... Monsieur le Procureur de la RĂ©publique, J'ai l'honneur d'attirer votre attention sur les faits suivants exposer ici les faits avec le maximum de dĂ©tails, ainsi que le lieu et la date auxquels ils se sont produits. En consĂ©quence, je porte plainte contre x... ou bien le nom de la personne si vous la connaissez responsable de l'Ă©tablissement.... nom et adresse de cet Ă©tablissement pour citez l'infraction, ex non-respect de l'ArrĂȘtĂ© n°... du ... sur ... , et toutes autres qualifications qui pourraient se rĂ©vĂ©ler utiles . formule de politesse. Signature PiĂšces jointes tous les Ă©lĂ©ments de preuve que vous possĂ©dez sur l'affaire emballage du produit, contrat.... S'il s'agit de documents, n'envoyer que des photocopies, gardez les originaux. Pour tout renseignement complĂ©mentaire, reportez-vous aux textes applicables ou rapprochez-vous d'une direction rĂ©gionale de la Concurrence, de la Consommation et de la RĂ©pression des fraude
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  • au tribunal il est gĂ©nĂ©ral ou de la rĂ©publique