Depuis que le football a Ă©tĂ© popularisĂ©, les Ă©volutions ont Ă©tĂ© flagrantes Ă tous les niveaux. Et si l'on faisait un bilan trĂšs imagĂ© du foot d'avant et du foot dâaujourdâhui ? Rappelez-vous, il nây a pas si longtemps on vous parle dâun temps, que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre, le football Ă©tait incarnĂ© par des joueurs comme Maradona, PelĂ© ou Valderrama. Platoche Ă©tait le roi du monde, les biĂšres et les fumigĂšnes avaient encore leur place dans les tribunes et surtout, lâargent et les sponsors nâavaient pas encore cette place prĂ©pondĂ©rante dans toutes les transactions. Un mal pour un bien ? Une chose est sĂ»re, le football a changĂ©. Aujourdâhui, le ballon rond a une toute nouvelle dimension financiĂšre, sociale, mais aussi et surtout sportive, puisquâil laisse Ă©clore des joueurs comme le monde nâen avait jamais connu avant, comme Cristiano Ronaldo ou Lionel Messi. Alors, le foot, câĂ©tait mieux hier ou aujourdâhui ? Goal vous dresse une comparaison trĂšs imagĂ©e ! LES COACHES Ă l'Ă©poque, pour les entraĂźneurs de football, c'Ă©tait plutĂŽt jogging, chronomĂštre autour du cou et petit stylo Ă la main. Aujourd'hui, les plus grands tacticiens s'arment d'outils technologiques pour Ă©tudier leurs joueurs et surtout, ils n'hĂ©sitent plus Ă arborer des tenues de soirĂ©e sur les bords de terrain. LE PUBLIC Il existait un temps oĂč les supporters de foot avaient tous les droits dans les stades. Banderoles politisĂ©es, fumigĂšnes, tifos impressionnants... Une chose est sĂ»re, le public Ă©tait tout sauf polissĂ©. DĂ©sormais, dans des stades de football aseptisĂ©s, les clubs font comme ils peuvent pour contenir la passion de leur public chacun est Ă sa place, avec son petit drapeau, et tout le monde y gagne. Ou presque. LE STYLE DES JOUEURS Avant, les joueurs avaient Ă peu prĂšs tous le mĂȘme style la criniĂšre longue, et plutĂŽt discrĂšte. DĂ©sormais, toutes les excentricitĂ©s capillaires sont permises. Des dessins sur le crĂąne aux coupes les plus folles, les terrains de foot sont devenus des vrais laboratoires de test pour les coiffeurs. LES PUBLICITĂS Avant, les footballeurs faisaient des publicitĂ©s pour des voitures familiales ou pour du gazon. Aujourd'hui, ils posent dĂ©vĂȘtus pour vendre des sous-vĂȘtements et leur corps sculptĂ©s s'affichent partout. LES SPONSORS Avant les sponsors aidaient au dĂ©veloppement des clubs et constituaient un appoint dans le budget global. Aujourd'hui, c'est la ressource principale et plus rien n'Ă©chappe Ă la prĂ©sence des sponsors les confĂ©rences de presse oĂč mĂȘme les bouteilles d'eau s'affichent devant les entraĂźneurs, les tenues d'entraĂźnement, les maillots de match, les noms des stades et bien d'autres... LA RELATION AVEC LES FANS Il n'Ă©tait pas rare de voir les footballeurs passer de longues minutes avec les supporters pour dĂ©dicacer des feuilles vierges, des posters ou des maillots. Aujourd'hui, mĂȘme s'il y a des exceptions, la relation avec les fans passe par les rĂ©seaux sociaux et la tonne de selfies publiĂ©s chaque semaine. LE LOOK ET LA SILHOUETTE Avant, les joueurs "bedonnants" croisaient le fer avec des adversaires plus athlĂ©tiques. Aujourd'hui, le taux de masse graisseuse fait partie du vocabulaire de tous les joueurs qui enchaĂźnent les sĂ©ances de musculation et de gainage. Quant au look, des bons pĂšres de famille hier, le football est passĂ© aujourd'hui Ă toute forme d'excentricitĂ©, avec des couleurs criardes et un dĂ©clin du respect des couleurs traditionnelles des clubs. L'INFLUENCE DES RĂSEAUX SOCIAUX Avant, un carton rouge dĂ©bouchait sur une sanction avec une prise de dĂ©cision rapide. Aujourd'hui, les clubs et leurs prĂ©sidents tentent d'influencer les commissions Ă travers des tweets assassins, des montages photos et vidĂ©os et les sanctions passent de la LFP au CNOSF et parfois mĂȘme devant les tribunaux. L'APRĂS-MATCH Avant, les joueurs pouvaient dĂ©compresser autour d'une bonne biĂšre dans le vestiaire. DĂ©sormais le "travail invisible" prend le pas sur toute forme de plaisir il faut rĂ©cupĂ©rer au plus vite pour la sacro-sainte performance, quitte Ă passer de longues minutes dans des cabines Ă -80 degrĂ©s. LES NUMĂROS DE MAILLOT Avant, c'Ă©tait assez simple 11 joueurs donc des numĂ©ros de maillot qui vont de 1 Ă 11, avec le 1 pour le gardien, le 6 pour le milieu rĂ©cupĂ©rateur, le 11 pour l'ailier gauche, etc. DĂ©sormais, c'est un festival de 24, 47, 77 et 99. Et on peut mĂȘme rajouter au feutre un "+5" ou "75" selon les versions... LA CĂLĂBRATION Avant, les cĂ©lĂ©brations de but Ă©taient classiques et traditionnelles, dĂ©sormais Ă chacun sa crĂ©ativitĂ© avec notamment le selfie devant la tribune des supporters ou les fameux sauts pĂ©rilleux LE TIRAGE AU SORT Avant, certains matches qui se terminaient Ă Ă©galitĂ© pouvaient se jouer au tirage au sort. Aujourd'hui.... eh bien cela n'a pas changĂ©, comme l'a montrĂ© la Coupe d'Afrique des Nations 2015 avec la GuinĂ©e qualifiĂ©e pour les quarts de finale aux dĂ©pens du Mali, sur un coup de chance... LA RELATION AVEC LES JOURNALISTES Avant, il n'Ă©tait pas rare de croiser des journalistes dans les vestiaires pour aller recueillir les impressions des joueurs... Les yeux dans les Bleus ! DĂ©sormais, c'est en zone mixte, derriĂšre des barriĂšres, avec 10m2 pour 20 personnes... et quand les joueurs s'arrĂȘtent... autrement dit, aprĂšs les dĂ©faites, la zone mixte ressemble plus Ă une scĂšne dans le dĂ©sert de Gobi. LA REPRĂSENTATION Avant, les photos des joueurs Ă©taient limitĂ©es aux vignettes Panini et aux posters dans les magazines spĂ©cialisĂ©s. DĂ©sormais, en un clic, sur instagram ou snapchat, on voit les footballeurs au quotidien, seuls ou accompagnĂ©s, au rĂ©veil ou en soirĂ©e. Abondance de selfies ne nuit pas... Alors le foot, c'Ă©tait mieux avant ?
Femmes Se connecter Mon la presse compare la rigueur socialiste d'hier et d'aujourd'hui. le 08.06.2013 Ă 03h40, mis Ă jour le 11.06.2013 Ă 03h30 Lecture 3 min. rĂ©agir. Commenter. PARISCe texte est un sommaire de lâarticle Past and present come together as Brescia marks 100 years of womenâs education ».Pendant son long trajet Ă pied entre lâĂ©cole et la maison, Ă London, en Ontario, Mary Frances Dorschell pense souvent Ă Dieu ses parents sont catholiques pratiquants et Ă ce quâelle fera de sa vie. Elle nâest pas sortie de lâadolescence quand elle choisit de devenir religieuse. LâannĂ©e suivante, sa famille dĂ©mĂ©nage Ă Windsor, en Ontario, oĂč Mary Frances entre Ă la Holy Names Catholic High School. Les sĆurs sont gentilles et la jeune fille les aime bien, mais elle ne sent pas tout Ă fait Ă sa place parmi lâĂąge de seize ans, elle dĂ©cide donc dâessayer la seule autre Ă©cole secondaire catholique pour filles de Windsor. Cette Ă©cole est dirigĂ©e par une autre congrĂ©gation, celle des Ursulines, et Mary Frances se dit quâelle la frĂ©quentera pendant un an avant dâentrer au couvent. Mais selon elle, Dieu a dâautres plans. Quand jâai dĂ©couvert les Ursulines et ce quâelles faisaient, jâai eu le coup de foudre. »Câest ainsi quâelle se remĂ©more, 50 ans plus tard, la rĂ©vĂ©lation qui sâest transformĂ©e en engagement dâune vie envers lâordre des Ursulines et sa mission fondamentale dâĂ©duquer les femmes et de favoriser leur autonomie. Cette mission lâa menĂ©e au CollĂšge universitaire Brescia de London, dâabord comme Ă©tudiante, puis comme enseignante Ă partir de 1982. Au moment de son dĂ©part en juillet 2018, elle Ă©tait la derniĂšre Ursuline Ă rĂ©sider Ă lâ Ă lâUniversitĂ© Western Ontario, le CollĂšge Brescia occupe une place unique au Canada. Il sâagit en effet de la seule universitĂ© pour femmes au pays. Le CollĂšge cĂ©lĂšbre cette annĂ©e son 100e anniversaire, ce qui le place parmi les plus vieux Ă©tablissements exclusivement fĂ©minins en AmĂ©rique du Canada comme aux Ătats-Unis, les collĂšges pour femmes se sont largement tournĂ©s vers la mixitĂ©. Chez nos voisins du Sud, leur nombre est passĂ© de 230 dans les annĂ©es 1960 Ă environ 35 aujourdâhui. Chez nous, lâUniversitĂ© Mount Saint Vincent dâHalifax a admis ses premiers Ă©tudiants masculins en 1967, et le CollĂšge Ewart de lâUniversitĂ© de Toronto a ouvert ses portes aux hommes dans les annĂ©es 1970, avant de fusionner avec le CollĂšge Knox en parcours des UrsulinesLorsque lâambitieuse dirigeante de la communautĂ© des Ursulines de la rĂ©gion, mĂšre Clare Gaukler, a fondĂ© le CollĂšge en 1919, elle suivait le chemin tracĂ© par la fondatrice de lâordre, sainte AngĂšle MĂ©rici qui, au XVIe siĂšcle a eu une rĂ©vĂ©lation elle devait Ă©tablir une communautĂ© de femmes qui vivraient de façon indĂ©pendante et consacreraient leur vie Ă Dieu. Câest ainsi que lâordre de Sainte-Ursule a vu le jour, Ă Brescia, en Clare voyait la crĂ©ation dâun collĂšge pour femmes comme le prolongement de ce rĂȘve. Elle a donc fondĂ© ce qui sâest dâabord appelĂ© lâUrsuline College, un Ă©tablissement dirigĂ© par les Ursulines, oĂč les cours Ă©taient donnĂ©s par des sĆurs. Depuis toujours affiliĂ© Ă lâUniversitĂ© Western Ontario, il est devenu le CollĂšge Brescia en 1963, puis le CollĂšge universitaire Brescia en sĆurs dâUrsuline en 1936 devant lâUrsuline Hall. Toutes les photos sont du CollĂšge Theresa Mahoney est devenue aumĂŽniĂšre au CollĂšge en septembre 1994, les Ursulines y Ă©taient toujours bien prĂ©sentes. Comme elle nâavait aucune formation dâaumĂŽniĂšre, sĆur Theresa a demandĂ© conseil Ă un collĂšgue basilien de la congrĂ©gation de Saint-Basile, aumĂŽnier Ă lâUniversitĂ© Western, qui lui a simplement dit que le rĂŽle consistait Ă se rendre disponible pour les autres. Aujourdâhui Ă la retraite, elle continue de se rendre disponible. SituĂ© tout prĂšs de la chapelle dâUrsuline Hall, son bureau reprĂ©sente une petite parcelle de lâhistoire des au sommet dâune colline et surmontĂ© dâune croix, Ursuline Hall, ce vaste bĂątiment aux allures dâĂ©glise, tĂ©moigne des racines catholiques du CollĂšge Brescia. La communautĂ© locale des Ursulines, les Ursulines de Chatham, vieillit. SĆur Theresa explique que la plus jeune dâentre elles a 60 ans, et que les Ursulines ne recrutent plus de novices et nâexercent plus de soutiennent plutĂŽt des projets grĂące Ă des dons et sâemploient Ă transmettre les enseignements de leur fondatrice, ce que sĆur Theresa considĂšre comme leur mission la plus importante. La survie de notre forme de vie religieuse importe peu en comparaison de la volontĂ© de servir. Aujourdâhui, le monde est grand ouvert pour les femmes. Il y a donc une multitude de façons de servir. Notre rĂŽle Ă©tait peut-ĂȘtre de transmettre ces rĂȘves aux prochaines gĂ©nĂ©rations. »Susan Mumm a elle-mĂȘme portĂ© ce rĂȘve pendant ses trois annĂ©es comme principale du CollĂšge universitaire Brescia. Son bureau est Ă©galement situĂ© Ă Ursuline Hall, Ă lâĂ©tage au-dessus de celui de sĆur Theresa. Non catholique, cette historienne de formation incarne la nouvelle identitĂ© du CollĂšge. Elle parle avec passion de la place des femmes dans le monde dâaujourdâhui et du rĂŽle de lâĂ©tablissement dans leur arrivĂ©e au CollĂšge tient aussi de lâhistoire dâamour. Il sâagissait dâune occasion unique de me consacrer Ă ce qui me tient le plus Ă cĆur lâenseignement supĂ©rieur des femmes. Je ne pouvais pas dire non. »Ămancipation des femmesLa vision sacrĂ©e de sainte AngĂšle MĂ©rici, que partagent toutes les Ursulines, Ă©tait de donner le pouvoir aux femmes de toutes confessions. Câest pourquoi Mme Mumm estime que le CollĂšge Brescia demeure pertinent, mĂȘme si les fidĂšles nâont jamais Ă©tĂ© aussi peu nombreux dans les Ă©glises. Le CollĂšge a vu le nombre de ses Ă©tudiantes Ă©trangĂšres plus que doubler depuis dix ans, et sa population Ă©tudiante au premier cycle est passĂ©e de 1 300 Ă©tudiantes en 2013 Ă environ 1 550 aujourdâ la croissance du CollĂšge, certains experts expriment des doutes sur lâemployabilitĂ© des diplĂŽmĂ©es dâune universitĂ© rĂ©servĂ©e aux femmes. Ivona Hideg, professeure agrĂ©gĂ©e de commerce et dâĂ©conomie Ă lâUniversitĂ© Wilfrid Laurier et chercheuse en diversitĂ© des genres, estime que les Ă©tablissements dâenseignement entiĂšrement fĂ©minins nuisent Ă lâavancement des femmes Ă long terme. Elle craint que ceux-ci entretiennent les idĂ©es reçues voulant quâil existe des diffĂ©rences fondamentales dans la façon de travailler des hommes et des femmes et dans leurs capacitĂ©s innĂ©es. » Elle en tient pour preuve les cours que tendent Ă offrir ces universitĂ©s comme la plupart des Ă©tablissements rĂ©servĂ©s aux femmes, le CollĂšge Brescia se consacre aux arts libĂ©raux. On perpĂ©tue ainsi les stĂ©rĂ©otypes voulant que les femmes soient faites pour ça. »Susan Mumm avec des Ă©tudiants du CollĂšge que Mme Mumm soutienne que le CollĂšge Brescia nâest pas un Ă©tablissement enseignant uniquement les arts libĂ©raux, elle reconnaĂźt que les programmes de celui-ci sont principalement axĂ©s sur des domaines dĂ©jĂ dominĂ©s par les femmes, bien que les Ă©tudiantes sâintĂ©ressent de plus en plus aux diplĂŽmes professionnels. Elle croit nĂ©anmoins que lâUniversitĂ© offre davantage quâun diplĂŽme elle permet aussi de sâexprimer. Elle ne croit pas pour autant en lâexistence de diffĂ©rences fondamentales entre les hommes et les femmes. Elle a simplement vu la diffĂ©rence entre les salles de classe mixtes et celles du CollĂšge universitaire Brescia. MĂȘme si les universitĂ©s comptent plus dâĂ©tudiantes que jamais auparavant, elles nâoffrent pas forcĂ©ment des environnements favorables aux femmes », dit-elle. Elle se souvient clairement quâĂ lâĂ©poque oĂč elle donnait des exposĂ©s comme confĂ©renciĂšre Ă une autre universitĂ©, elle avait remarquĂ© le dĂ©sĂ©quilibre des voix dominantes dans la Mme Hideg, Mme Mumm se prĂ©occupe du sort des femmes sur le marchĂ© du travail. Mais selon elle, si les universitĂ©s ne peuvent pas changer instantanĂ©ment le monde dans lequel on vit, elles peuvent aider les Ă©tudiants Ă Ă©voluer. Je ne crois pas que nous isolions les femmes de façon artificielle. Nous leur donnons simplement quatre ans pour se prĂ©parer Ă faire face Ă un monde qui ne leur fera pas de cadeaux. »Un sentiment dâappartenanceErica DeFrancisco, une Ă©tudiante de 21 ans au CollĂšge universitaire Brescia, a Ă©tĂ© particuliĂšrement frappĂ©e par le sentiment dâappartenance sur le campus. Ă son arrivĂ©e il y a quatre ans, comme sĆur Mary Frances, elle a eu le coup de foudre. Le campus et la taille rĂ©duite des groupes lui plaisaient, mais elle avoue avoir dâabord hĂ©sitĂ© Ă frĂ©quenter une universitĂ© exclusivement fĂ©minine. Je ne savais pas Ă quoi mâattendre. Je pensais que le fait de rĂ©unir autant de filles entre elles pourrait entraĂźner certains psychodrames. » Mais aujourdâhui, Mme DeFrancisco se dit convaincue que cette dĂ©cision est la meilleure de sa vie. Toutes mes idĂ©es prĂ©conçues se sont envolĂ©es au bout de deux semaines de cours. »Raine Williams, une Ă©tudiante jamaĂŻcaine de 20 ans, Ă©prouvait les mĂȘmes apprĂ©hensions concernant le fait de cĂŽtoyer moins de garçons sur le campus. Mais en y repensant bien, je trouve que ça mâaide Ă participer davantage aux cours. Jâai lâoccasion de mâexprimer et de me faire entendre. »Pour Mme Mumm, il est Ă©vident que le monde et le CollĂšge Brescia ont beaucoup changĂ©. Mais malgrĂ© la disparition progressive de la dimension religieuse de lâĂ©tablissement, elle croit que tous ceux qui y travaillent comprennent lâĆuvre des Ursulines et la soutiennent. Les Ursulines nous ont transmis leur mission. La congrĂ©gation a Ă©tĂ© créée pour Ă©duquer les femmes et les jeunes filles. Tant que nous continuerons de le faire, nous serons des Ursulines, mĂȘme sâil ne reste plus une seule religieuse Ă 100 km Ă la ronde. » Aujourdhui, la route a Ă©tĂ© asphaltĂ©e et les voitures passent. Autrefois, la situation Ă©tait tout Ă fait diffĂ©rente. image: UndilutedBadassery/reddit. Advertisement. 8. Hiroshima, en deux photos la montrant Ă 75 ans d'intervalle. image: Adamstowellll/reddit. 9. La cathĂ©drale de Milan, avec les voitures d'hier et d'aujourd'hui : une zone rĂ©servĂ©e